Champoz
Marché d’automne : inscriptions possibles pour tenir un banc
Vitrine incontournable du terroir et de l’artisanat, le Marché d’automne de Champoz déroulera ses fastes le samedi 2 octobre. Pour célébrer cette 11e édition, un programme d’animations a été mis sur pied avec le célèbre orchestre thurgovien Seerugge Feger comme tête d’affiche. Il reste encore quelques places disponibles pour tenir un banc. Les personnes intéressées peuvent directement s’inscrire sur le site de www.champoz.ch ou par mail ms@champoz.ch. Pour informations : 079 718 30 17.
(cp)
Eschert / Belprahon
Recherche de gîtes à chauves-souris en bâtiment
Le Centre de Coordination Ouest pour l’étude et la protection des chauves-souris (CCO) est le partenaire privilégié des autorités et des citoyens pour les questions « chauve-souris ». Cette année, l’antenne du Jura bernois effectue une recherche de gîtes de ces animaux menacés dans les communes d’Eschert et Belprahon du vendredi 2 juillet au dimanche 4 juillet. Dans ce cadre, le CCO fait un appel à la population pour lui communiquer son observation de chauves-souris en bâtiment. En période estivale, ces mammifères volants utilisent en effet nos maisons pour élever leur unique petit de l’année.
Ces insectivores essentiels à l’équilibre de la biodiversité logent ainsi dans nos toitures, greniers ou derrière les lambris de façade durant la belle saison, avant d’hiberner dans les grottes et falaises. La région compte une vingtaine d’espèces différentes, dont certaines sont très rares et peu connues. Une meilleure connaissance de leurs gîtes et terrains de chasse est très importante pour mieux protéger et conserver ce patrimoine naturel. Vous pouvez transmettre vos informations à Valéry Uldry au 078 725 88 47 ou par courriel à contact@ecoptere.ch.
(cp)
Valbirse
Prolongation d’une semaine pour les gens du voyage
Dimanche 20 juin, au terme du délai convenu pour leur départ, les gens du voyage installés à Valbirse ont demandé à pouvoir rester jusqu’au 27 juin en raison d’un problème médical. Le propriétaire du terrain privé leur a accordé une ultime semaine supplémentaire. De son côté, la commune a fixé de nouvelles exigences sur le plan de la propreté, des nuisances sonores le soir et de l’utilisation de l’espace public par les voitures. Par ailleurs, les autorités communales discuteront avec le propriétaire du terrain pour trouver une solution afin que des caravanes ne puissent plus être installées de la sorte à l’avenir.
(cp)
Canton de Berne
Contribution cantonale pour les SwissSkills 2022
Le gouvernement cantonal bernois alloue une contribution de 1,5 million de francs en faveur du Championnat national des métiers SwissSkills 2022 et de son programme. Après le succès rencontré par cette manifestation de 2014 à 2018, elle devrait avoir lieu une fois encore à Berne du 7 au 11 septembre 2022. L’édition 2020 avait été annulée en raison de la pandémie de coronavirus. Le concept reste le même. Les SwissSkills sont un projet important pour la politique de formation et pour la politique de promotion du site économique. Ils permettent en outre de renforcer la considération pour la formation professionnelle et de la mettre en valeur.
(cbe)
Des « tintins » pour le Congo
Le Conseil-exécutif soutient la Croix-Rouge suisse en prélevant sur le Fonds de loterie une contribution de 60’000 francs pour l’aide humanitaire d’urgence aux personnes déplacées en raison de l’éruption volcanique en République démocratique du Congo. La catastrophe qui a eu lieu le 22 mai dernier dans la province du Nord-Kivu a causé des dommages considérables. La population a dû être évacuée dans dix quartiers de la ville de Goma, provoquant un déplacement de masse. La Croix-Rouge suisse collabore notamment à la construction d’abris et à la couverture des besoins de première nécessité.
(cbe)
Vie politique
Belprahon : manœuvres condamnées par Moutier-Résiste
Le séparatisme jurassien infecte à son tour Belprahon. Rien de surprenant, d’ailleurs, et surtout pas son cynisme. De quoi s’agit-il ? Il y a plusieurs années, un promoteur immobilier du village y a acquis une grande surface qui, d’agricole, est devenue à bâtir. Il en a fait un lotissement pour maisons individuelles, lots acquis par de nouveaux habitants, essentiellement jurassiens du nord et séparatistes, en bonne partie arrivés via Moutier ! Comme ils en ont l’habitude, ceux-ci ne se sont pas intégrés au village, mais s’y sont comportés en maîtres du lieu pour le coloniser puis se considérer légitimés à l’arracher à son milieu naturel et historique. Ainsi divisée, la population de la commune a pourtant plus d’une fois refusé l’idée d’un rattachement au Jura, la dernière fois en connaissant la décision inverse prise pas Moutier. Mais pour ces « allumés » de l’identité, il n’est de démocratique qu’un scrutin en leur faveur. Ils cherchent donc à voter et revoter jusqu’à ce qu’il en soit selon leur volonté, la méthode n’important pas.
Pour mettre leurs griffes sur Belprahon, les annexionnistes jurassiens ont mandaté leur principal meneur. Par défi personnel, celui-ci veut faire de Belprahon un Vellerat bis, même si les deux cas sont sans rapport. C’est donc lui qui coache les conseillers communaux qu’il a fait mettre en place. On reconnaît d’ailleurs sa patte à travers les slogans ressassés par ses marionnettes.
Si la légitimité reposait sur la mauvaise foi, l’absence de scrupules, l’immigration ad hoc, le mépris des autochtones, la falsification de l’Histoire, l’expansionnisme territorial, l’identitarisme, la volonté colonisatrice et le déni de réalité, alors, peut-être, la revendication des séparatistes de Belprahon serait-elle aussi « légitime » qu’ils le serinent. Mais si on se fonde sur le droit, la justice, le respect des règles et des engagements, la démocratie, la réalité historique, la géographie, les mentalités collectives, rien n’autorise la colonie séparatiste de Belprahon à revendiquer le transfert de leur commune d’adoption vers leur canton d’origine. En tant que mouvement de lutte contre le séparatisme à Moutier et dans la Prévôté, Moutier-Résiste condamne avec force les manœuvres du conseil communal sécessionniste de Belprahon et ses tentatives, sous la tutelle du MAJ, de passer en force.
Moutier-Résiste
MERCI !
Il n’est pas toujours facile de se contenir lorsqu’on critique notre passion, notre métier, nos valeurs, ce dans quoi on investit toute une carrière, ce pourquoi on sacrifie nos loisirs et des moments en famille : nos exploitations agricoles. En plus de ce que l’on donne pour nos animaux et nos cultures on investit également du temps, des méthodes et des surfaces exclusivement consacrés à la biodiversité.
Ceux qui nous ont traités de pollueurs ou d’assassins ne se rendent probablement pas compte du coup de poignard qui nous a été infligé. Mais certes, des menaces de mort n’auraient pas dû en découler.
Comme nous le faisons depuis des années, nous allons continuer à nous améliorer, continuer les recherches en matière d’avancée technologique. On n’a pas attendu ces deux initiatives pour le faire et ce n’est pas leur refus qui va nous faire arrêter nos progrès ! Une campagne qui fut intense, heureusement, je vais en garder le meilleur : des émotions, des apprentissages, une vision d’un monde agricole soudé, des rencontres, et surtout des échanges avec des consommateurs. Vous avez le droit de savoir ce qu’il y a dans vos assiettes, de poser des questions aux agriculteurs, de connaître les normes de détention suisse, de savoir sous quelles conditions on a le droit aux paiements directs. Les agriculteurs sont partis à la rencontre des consommateurs, et on encourage aussi les consommateurs à aller à la rencontre des agriculteurs. Renseignez-vous sur l’agriculture suisse et sur ce que vous consommez. N’oublions pas, plus c’est local, plus c’est fiable ! Avec le rejet de ces deux initiatives, le peuple a témoigné sa confiance en l’agriculture suisse, et on vous en remercie. Merci aux consommateurs pour votre confiance et votre ouverture au dialogue. Merci à tous nos agriculteurs suisses de nous fournir chaque jour des denrées alimentaires saines et d’entretenir nos magnifiques paysages.
Tessa Grossniklaus, agricultrice et secrétaire générale de la CAJB