Bon à savoir

Communiqués

Edition N°26 – 6 juillet 2022

Crémines

Oiseaux exotiques : une prise en charge salvatrice au Sikypark 

Cela fait déjà plus de deux ans que l’équipe du Sikypark a pu sauver 150 oiseaux exotiques lors d’une évacuation. Encore aujourd’hui, le souvenir de cette opération de sauvetage reste gravé dans l’esprit des bénévoles. L’état des animaux était précaire, les perroquets étaient malades, mal soignés et sous-alimentés. Avec beaucoup de temps et de dévouement, l’équipe de Marc Zihlmann, directeur du zoo, est parvenue à soigner les perroquets. Comme ces animaux, plus de 90 % de nos protégés proviennent d’actions de sauvetage d’animaux, de prises en charge par des cirques, des zoos ou des particuliers. En tant que SA à but non lucratif, le Sikypark est tributaire de dons, de sponsoring et d’autres formes de soutien. Votre contribution est affectée aux soins de nos protégés et aux différentes stations de notre parc de sauvetage animalier.

(cp)

Saint-Imier

Zone bleue entre parenthèses

Saint-Imier se met une nouvelle fois à l’heure estivale en matière de parcage. Compte tenu des expériences positives enregistrées par le passé, le Conseil municipal a décidé de suspendre les contrôles de stationnement en zone bleue durant cinq semaines cette année. Du lundi 11 juillet au samedi 13 août y compris, les automobilistes pourront garer leur véhicule dans les secteurs en zone bleue au-delà du temps prescrit, sans apposer le disque réglementaire. Mais il va de soi que toutes les autres règles de la circulation routière devront être scrupuleusement respectées durant cette période.

(cm)

Canton de Berne

Enseignement : 109 postes à durée indéterminée à pourvoir 

Actuellement, on dénombre encore 109 offres d’emplois à durée indéterminée et 72 à durée déterminée sur la bourse d’emploi du canton de Berne pour la rentrée scolaire 2022. Comparé à la semaine précédente, le nombre de postes à durée indéterminée a baissé de près d’un tiers et le nombre de postes à durée déterminée s’inscrit en légère baisse. La situation reste toutefois tendue compte tenu des effectifs encore manquants. Plus d’un millier de personnes se sont manifestées auprès de la Direction de l’instruction publique et de la culture (INC) pour aider à la scolarisation de enfants et des jeunes Ukrainiennes et Ukrainiens. L’INC demande à présent aux personnes titulaires d’un diplôme d’enseignement de bien vouloir contribuer aux efforts pour résorber la pénurie générale de personnel enseignant dans les écoles.

(cbe)

BFH Vauffelin : crédit pour la rénovation du secteur technique

Le Conseil-exécutif soumet à l’approbation du Gand Conseil un crédit de 9,52 millions de francs pour financer la rénovation et l’extension des salles d’enseignement et des laboratoires du département Technique automobile de la BFH, à Vauffelin. Différents éléments structurels ont atteint leur durée de vie maximale. En outre, le nombre d’étudiantes et d’étudiants est en constante augmentation, si bien que les locaux n’offrent plus un nombre suffisant de places de formation. Pour être conforme à la « Stratégie BFH 2030 » et pouvoir exploiter le site de Vauffelin de manière durable, le bâtiment sera doté d’un étage supplémentaire de 255 m2 et la halle sera rénovée. Des locaux provisoires seront mis en place pour garantir l’exploitation sans interruption des surfaces communes et pour offrir un nombre suffisant de salles de cours. La présente affaire est soumise au référendum financier facultatif.

(cbe)

Vie politique

Pas de « Velleratisation » à Belprahon

Alors que les séparatistes de Moutier font face à l’impasse dans laquelle ils ont conduit la ville, ils se permettent déjà de revendiquer l’annexion prochaine voire simultanée de Belprahon. Il s’agit pourtant d’une commune bernoise qui a décidé à la majorité exprimée en septembre 2017 de rester fidèle à sa région. Alors que les mêmes constatent que la valise qu’ils vont emporter dans le canton voisin sera désespérément vide d’avenir mais pleine de dettes et de cas sociaux, ils tentent de gagner du temps en empoisonnant encore un peu plus le climat politique. Notre région a cru bien trop naïvement être enfin libérée du chancre implanté dans le chef-lieu de notre Prévôté. Le dispensateur de dissensions qui arpente régulièrement le village essaie tous les trucs et subterfuges permettant d’entretenir l’idée que le vote de Moutier n’a rien résolu et qu’il faut mettre dans la valise l’extension de son territoire en réduisant Belprahon au statut d’un de ses quartiers.

Pour cela, les séparos férus recourent aux mêmes moyens de persuasion que ceux utilisés à Vellerat. Grâce à leurs élucubrations, les marionnettes du Conseil communal de Belprahon pensent faire diversion. Elles ne trompent personne. Non seulement cette autorité critique les démarches visant à réorganiser le Grand Val sans Moutier, mais elle abuse de son statut qui ne lui donne aucune compétence en la matière. La population du village a choisi son camp, son Exécutif, même totalement séparatiste, reste soumis au droit public et à la volonté de ses citoyens.

Il ne peut que les respecter. L’usage de la tribune municipale pour promouvoir la doctrine du Mouvement Annexionniste Jurassien relève de l’abus de droit. Les autorités de surveillance des communes doivent veiller au respect des décisions des ayants droit. Il ne faut pas répéter les négligences commises à Moutier. La liberté d’opinion n’inclut pas l’instrumentalisation des organes communaux pour diffuser une politique rejetée par la population. 

La commune de Belprahon n’est pas Vellerat. Pour conclure et en regard des derniers événements rapportés par les médias, il est plus qu’urgent d’obtenir, par un vote clair des Jurassiens, la radiation de l’article 138 de leur constitution. Seule une décision populaire peut garantir la fin du conflit. Par la même occasion, ce canton doit abroger l’article 139 qui, après le vote négatif du Jura bernois à plus de 72 % en 2013, n’a plus de légitimité. Le canton de Berne doit l’exiger avant de soumettre à sa population le concordat réglant le transfert de Moutier. Quant au Conseil fédéral, il est plus que temps qu’il sorte de sa torpeur et fasse respecter la constitution de la Confédération. Pour mémoire, notre charte fondamentale interdit toute disposition revendicatrice d’un canton à l’égard d’un autre. Par conséquent, sans la fermeté des autorités supérieures, il n’y a pas d’Etat de droit.

Pierre-Alain Némitz, Bévilard