Bon à savoir

Communiqués

Edition N°8 – 1 mars 2023

Bévilard

Groupe d’accompagnement pour personnes endeuillées

Depuis quelques temps déjà, les paroisses réformées de la région du Par8 (Tramelan à Grandval) mettent sur pied des groupes d’accompagnement pour personnes endeuillées. Cette année encore, les personnes en situation de deuil auront l’occasion de rejoindre un groupe à la cure de Bévilard. Ces groupes permettent de partager ensemble un deuil vécu qu’il soit récent ou plus ancien. Vivre un deuil peut être particulièrement éprouvant et il devient difficile d’en parler avec son entourage au fil des semaines. 

Les rencontres proposées ont pour but de permettre aux personnes d’exprimer leurs émotions et de partager leurs souffrances, de créer des liens avec les autres membres du groupe et de faire face à la solitude. Lors de ces rencontres, il s’agit de réapprendre à vivre sans l’être aimé, de trouver la force de continuer, de puiser dans ses ressources tout en traversant le deuil pas à pas. Se rencontrer pour en parler et pour trouver un avenir possible malgré la perte d’un être cher. Cinq rencontres seront proposées de mars à juin 2023. Voici les thèmes qui seront abordés :

08 mars : se raconter
29 mars : exprimer ses émotions
26 avril : colère et pardon
17 mai : découvrir un sens
07 juin : prendre soin

Cure de Bévilard, rue des Côtes 1, le mercredi de 18 h 30 à 21 h. Ce groupe s’adresse à toutes les personnes vivant un deuil quelles que soient ses convictions religieuses ou ses croyances. Les rencontres seront animées par Sandra Singh, diacre et Jean-Luc Dubigny, pasteur. Délai d’inscription : 6 mars 2023. Pour tout renseignement et inscription prière de prendre contact avec Jean-Luc Dubigny, 078 613 72 67 / jean-luc.dubigny@par8.ch.

(cp)

Jura bernois

Soupes de Carême des paroisses réformées

Les paroisses réformées de Moutier et Grandval ainsi que la paroisse catholique de Moutier vous invitent les vendredis dès 11 h 30 à ses traditionnelles soupes de Carême aux dates suivantes : 

Vendredi 3 mars, Foyer à Moutier.

Vendredi 10 mars, Maison des Œuvres à Moutier. Vendredi 17 mars, Foyer à Moutier. Vendredi 24 mars, Maison des Œuvres à Moutier. Vendredi 31 mars, Maison de paroisse à Grandval.

En participant à une soupe de Carême dans votre paroisse, vous soutenez les projets de l’Action de Carême et de l’Entraide Protestante Suisse (EPER) dans les pays du Sud. Toutes les soupes sont œcuméniques.

(cp)

Vie politique

La population prévôtoise ne doit pas payer l’inaction des autorités 

Moutier à Venir invite la population prévôtoise à refuser le budget et la hausse d’impôts proposée par le Conseil municipal en votation populaire le 12 mars prochain.

Depuis huit ans, la ville enchaîne les résultats financiers négatifs. Le déficit est structurel mais aucune mesure d’envergure n’a été prise pour y remédier, les dépenses ont continué d’augmenter durant ces années. Préconiser une hausse d’impôts sans une réduction du train de vie de la ville est une véritable fuite en avant, cette hausse en amènera une autre et ainsi de suite. Cette hausse d’impôt affectera les finances des ménages prévôtois et ce n’est pas à la population de payer l’inaction des autorités de la ville.

Moutier à Venir

Oui au budget 2023 de la commune de Moutier

Le projet de budget 2023 a été examiné lors de la séance du Conseil de Ville du 5 décembre 2022 et accepté par 35 voix et 2 abstentions. Il prévoit une augmentation de la quotité d’impôt qui passera de 1.94 à 2.04.

Les quatre représentants du RPJ ont apporté leur soutien à cette proposition. En effet, il serait malsain et certainement irresponsable de continuer à accumuler les déficits budgétaires et de laisser notre commune stagner dans les chiffres rouges. Certes les augmentations pour les contribuables ne sont pas négligeables, nous estimons néanmoins qu’elles resteront acceptables. Le plus important est de maintenir le niveau des prestations communales afin que la qualité de la vie sociale de notre cité puisse se maintenir au niveau que nous connaissons actuellement : 3e âge, Braderie, Fête de la Vieille Ville, clubs sportifs, entretien de la piscine, des stades, devoirs surveillés, crèches, centre de jeunesse, places publiques, etc.

Il est vrai que de nombreuses économies ont déjà été proposées, elles atteignent la limite du supportable. Toutes les prestations citées plus haut et bien d’autres certainement risqueraient d’être fortement diminuées, voire supprimées. Moutier doit rester une ville attractive et agréable à vivre pour ses habitants. La culture, l’éducation, le sport, le commerce, la jeunesse, les sociétés méritent qu’on leur apporte notre soutien. Notre ville doit pouvoir mener à terme de nouveaux projets, maintenir et améliorer ses infrastructures et ses prestations. 

Nous ne pouvons imaginer que ce soit le canton de Berne qui nous impose un budget à l’échéance du 30 juin 2023 alors que nous sommes dans une phase de séparation qui sera effective le 1er janvier 2026. Et d’ailleurs, que déciderait-il… sans états d’âme ? Suppression des subventions non obligatoires, très certainement.

Les mesures prises dans les budgets précédents ne sont pas suffisantes et ne permettent pas de combler le découvert au bilan de quelque trois millions de francs. Il s’agit urgemment de reconstituer cette fortune. Le RPJ invite donc les ayants droit à accepter le budget 2023 tel qu’il a été voté par les conseillers de Ville. 

Ralliement des Prévôtois jurassiens

Voter OUI pour sortir du trouble financier 

Le 12 mars prochain, les citoyennes et citoyens de Moutier pourront se prononcer sur cinq points. En effet, un objet communal et quatre cantonaux sont soumis aux appréciations des citoyennes et citoyens. Le Centre Moutier vous délivre les recommandations suivantes concernant ces votes : 

- Vote communal sur les budgets 2023 avec l’augmentation de la quotité d’impôt : OUI. La ville de Moutier peut dès le 12 mars prochain résolument entrevoir la sortie du trouble financier, duquel elle s’applique par ailleurs déjà depuis quelque temps à se détacher, si vous, Mesdames et Messieurs les ayants droit, consentez à relever la quotité d’impôt communal d’un dixième en la faisant passer de 1.94 à 2.04. En effet, les Fr. 779’000.- ainsi rassemblés et une bonne surprise au niveau des entrées fiscales des personnes morales pour 2022 devraient permettre à la commune de retrouver des chiffres noirs plus rapidement que prévu. Le passage dans la République et Canton du Jura (RCJU) au début de 2026 s’opérerait avec des comptes équilibrés. Quel magnifique résultat et quelle belle réponse à celles et ceux qui s’appliquent à assombrir l’image de la ville. Ce n’est jamais la bonne période pour se résoudre à une telle opération, mais celle-ci permettrait à la Municipalité de conserver en l’état ses prestations et son attractivité. Sans un « oui » dans les urnes, le soutien aux sociétés locales (sports, culture, etc.) et aux différentes manifestations qui rythment notre cité risque, par exemple, de disparaître ou d’être fortement restreint. L’effort requis auprès des contribuables est bien réel, mais semble demeurer supportable. C’est pourquoi, nous soutenons la mesure proposée par le Conseil municipal. 

Signalons encore que le projet de budget a été accepté par 35 voix et 2 abstentions par le Conseil de Ville et qu’en 2026, lors du passage de Moutier dans la RCJU, la fiscalité devra être reconsidérée dans son ensemble. 

- Deux modifications de la Constitution cantonale : OUI (points 1 et 2). Autant pour le statut et les compétences des autorités judiciaires que pour les règles d’incompatibilité pour les membres du Grand Conseil, les député(e)s présent(e)s lors des votes ont toutes et tous accepté les changements proposés. 

Deux crédits de construction pour des réaménagements routiers : liberté de vote (points 3 et 4). Pour ces points essentiellement régionaux, nous vous laissons à votre libre interprétation. Les décisions appartiennent en premier lieu aux populations indigènes que ce soit en Haute-Argovie ou en Emmental.

Le Centre Moutier

CJB : le groupe Socialiste Centre sort ses griffes

Lors de sa dernière séance plénière, la majorité du CJB a soutenu une proposition du groupe UDC-UDF qui remet en cause la nomination du Conseil fédéral, approuvée par les Gouvernements bernois et jurassiens, de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider à la fonction de médiatrice dans le cadre du processus de transfert de Moutier dans le canton du Jura. Le groupe Socialiste Centre s’insurge contre cette communication qui va à l’encontre du respect des institutions politiques de notre pays. Tous les membres du Conseil fédéral ont été élus démocratiquement, en connaissance de cause, par l’Assemblée fédérale. 

Dans notre système fédéraliste basé sur le consensus, chaque membre de l’exécutif fédéral, bien qu’issu d’un parti politique, s’engage à œuvrer pour le bien commun de manière collégiale. Chaque membre de ce gouvernement endosse un nouveau rôle lors de son élection. Ces changements « de casquettes » sont fréquents dans nos institutions. Le rôle d’une conseillère fédérale n’est pas le même que celui d’une conseillère aux Etats, de la directrice d’une haute école ou d’une ministre jurassienne. Mettre en doute l’impartialité de la médiation fédérale eu égard à son parcours politique alors que celle-ci n’a même pas débuté son travail démontre une certaine étroitesse d’esprit. 

Le Gouvernement bernois l’a d’ailleurs très bien compris, puisqu’il accepte cette nomination. Avec ce communiqué, le CJB ne s’exprime pas en tant qu’autorité régionale, mais comme un mouvement politique. Une fois de plus, notre groupe prend acte du fait que pour la majorité des membres du Conseil du Jura bernois, la Question jurassienne n’est pas terminée. Notre groupe, deuxième en importance du CJB, a été évincé du bureau uniquement à cause de ses engagements passés. Heureusement que le communiqué du CJB précise qu’il continuera à tout mettre en œuvre pour instaurer un climat de discussion cordial et bienveillant avec ses partenaires ! Nous souhaitons vivement que ces mots soient également suivis d’actes concrets, comme ceux que nous-mêmes avons réalisés en créant « Ensemble socialiste », pour clairement démontrer que nous considérons la question institutionnelle comme terminée !

Groupe Socialiste Centre

Médiation pour le transfert de Moutier : le PSJB serein….

Réuni en congrès à Saint-Imier, le Parti socialiste du Jura bernois (PSJB) a pris position quant au rôle de médiatrice qui sera assumé par la conseillère fédérale jurassienne, Mme Elisabeth Baume-Schneider dans la problématique de la péréquation qui divise les cantons de Berne et du Jura.

Le PSJB accorde son entière confiance au Conseil-exécutif bernois qui ne s’est pas opposé à cette désignation. Par conséquent, le PSJB est d’avis que Madame Elisabeth Baume-Schneider saura être à la hauteur de la tâche qui l’attend.

Parti socialiste du Jura bernois

C’est le Jura qui doit payer 150 millions à Berne et pas l’inverse

Dans la négociation sur le transfert de Moutier, le dossier achoppe sur le montant que le canton de Berne devrait verser au Jura, au titre de la péréquation financière fédérale. Et le comble sur le sujet c’est qu’EBS devrait arbitrer ce différend. C’est du moins ce qui ressort de l’information diffusée. Il s’agirait non seulement de séparer cette commune de son milieu naturel en le mutilant fondamentalement, mais il faudrait encore payer le Jura pour cet accaparement. Accaparement qui est fondé sur une décision démocratique dont tout observateur éclairé sait qu’elle n’était qu’arrangée. Ainsi la Berne cantonale devrait-elle encore verser une gratification en espèce pour la dislocation de son ancien district ? Et si la ville de Moutier est en décrépitude, c’est l’œuvre des séparatistes qui ont mené une politique communale suicidaire depuis plus de quarante ans. Le Jura en est seul responsable. Finalement la région perd son centre avec toutes les infrastructures étatiques décentralisées qui s’y trouvent, hôpital, tribunal, prison aux normes, etc. 

La farce n’a-t-elle pas assez duré ? Il est temps de revenir sur terre. Le rapt organisé grâce à la diligence des sbires jurassiens va déjà coûter cher à notre canton qui doit redéployer ses services. Le bon sens et le droit veulent que, lorsque l’on cède une partie de son patrimoine, l’acquéreur paie le prix de la transaction. Alors pour la prise illégitime de Moutier n’appartient-il pas au Jura d’en payer le prix ? Ce canton devrait au moins rétribuer Berne à hauteur de 150 millions. Ce chiffre n’est certainement pas suffisant en regard de ce que va réellement coûter au peuple l’absurdité de l’affaire. Mais puisque le droit ne permet pas de régler les dommages causés autrement qu’en argent il faut bien estimer son coût. Le présent billet permet de rappeler à nos gouvernants que la suppression des articles 138 et 139 de la constitution jurassienne doit être incluse dans le concordat en préparation. Cet engagement du canton voisin devra, préalablement au transfert, être approuvé par la majorité des Jurassiens. Si cette condition n’était pas remplie, le marché ferait du Jura bernois à nouveau la dupe des séparatistes. Ce qui se passe dans la Couronne de Moutier, aujourd’hui, fait la démonstration parfaite de leurs véritables intentions. Alors svp soyez fermes dans la négociation. Quant au choix de l’arbitre, il suffit de rappeler qu’une autorité ne peut exercer son mandat que s’il n’y a pas soupçon de partialité. Cette exigence suffit à écarter EBS quoi qu’en pensent les Jurassiens. En l’occurrence le Conseil fédéral ne peut ignorer cette règle sans perdre tout crédit.

Pierre-Alain Némitz, Bévilard

Votations cantonales : deux fois NON en soutien aux agriculteurs ! 

Les Vert-e-s du Jura bernois soutiennent les agriculteurs et les organisations de défense de l’environnement en s’opposant fermement aux crédits de construction pour l’extension des réseaux routiers d’Aarwangen et de Berthoud. Les extensions des capacités routières ont pour conséquence d’augmenter de façon importante la charge de trafic et cela impacterait grandement la qualité de vie et la sécurité dans les localités voisines. Au contraire, il faut agir directement dans les communes concernées avec des solutions bien moins coûteuses et destructrices pour l’environnement et le paysage, par exemple avec une revalorisation des routes qui traversent les localités d’Aarwangen et de Berthoud et des réductions de vitesse, notamment sur le chemin des écoliers. Investir plus de 600 millions d’argent du contribuable pour cinq kilomètres d’asphalte est contraire aux objectifs climatiques du canton de Berne et est une absurdité étant donné la situation des finances cantonales. Enfin, en tant que section rurale, les Vert-e-s du Jura bernois se tiennent du côté des agriculteurs qui ont manifesté ces dernières semaines leur mécontentement face à ces projets de routes tracées à travers des terres agricoles. Il est temps de protéger la production agricole suisse et la biodiversité en empêchant le canton de Berne de goudronner de façon démesurée les terres qui nous nourrissent. Nous invitons donc la population de la région à se rendre aux urnes et de voter deux fois NON le dimanche 12 mars prochain. 

Les Vert-e-s du Jura bernois

L’UDC JB dit 4 x OUI

Qui a dit que l’UDC était un parti de Neinsager ? Dans le cadre des votations cantonales du 12 mars prochain, l’UDC du Jura bernois dit OUI à tout ! 

2 X OUI aux modifications de la Constitution cantonale. Le premier objet vise à faire figurer le principe d’autonomie de la Justice dans la constitution, parmi d’autres ajouts pertinents concernant l’organisation du pouvoir judiciaire bernois. Notre parti est attaché au principe fondateur de séparation des pouvoirs, comme nous sommes attachés à l’application du droit par les juges, par exemple lorsqu’il s’agit de renvoyer des criminels étrangers. Aussi nous soutenons ces modifications. Le deuxième objet touchant à la Constitution cantonale concerne les règles d’incompatibilité interdisant actuellement au personnel de l’administration de siéger au Grand Conseil. En cas d’acceptation, le Grand Conseil pourra inscrire des exceptions dans la loi. C’est un bon début ! Actuellement, seuls les enseignants sont autorisés à siéger au Grand Conseil, alors qu’un policier comme notre collègue de parti Lucas Francescutto a dû renoncer à siéger car il aurait été contraint de démissionner de son poste, c’est inacceptable ! Ce traitement de faveur réservé aux enseignants doit cesser, raison pour laquelle nous soutenons ces modifications de la constitution. 

2 X OUI aux crédits d’aménagements routiers à Berthoud et Aarwangen. Ces deux objets importants visent à désengorger différents centres de village où le trafic de transit est devenu difficilement supportable (17’000 véhicules par jour à Aarwangen et 19’000 sur l’axe Berthoud, Oberburg et Hasle). Des routes de contournements seront réalisées à l’instar de nombreuses mesures en faveur de la mobilité douce et des transports publics, faisant de ces crédits deux projets nécessaires et équilibrés. Seul bémol, on peut regretter la perte de terres agricoles de qualité - notamment dans le projet d’Aarwangen - qui ne seront pas compensées intégralement ailleurs. Le Jura bernois peut néanmoins exprimer sa solidarité avec ses compatriotes de l’Emmental et de la Haute Argovie en soutenant ces deux crédits, notre région ayant bénéficié récemment de la construction de l’A16 et du contournement est de l’A5 à Bienne. Et qui sait, peut-être qu’un jour un contournement de Sonceboz ou d’une autre commune jurassienne bernoise sera à l’étude et nécessitera le soutien solidaire de l’ensemble du canton. 

UDC Jura bernois

PLR JB et parti cantonal sur la même longueur d’onde     

Le PLR Jura bernois rejoint l’avis relativement clair de l’assemblée des délégués du PLR BE, au sujet des quatre objets cantonaux soumis à votation le 12 mars prochain.

- Modification de la Constitution cantonale (statut et compétences des autorités judiciaires). Cette votation vise à ancrer le statut et les compétences des autorités judiciaires dans la Constitution cantonale, tout comme le sont déjà ceux des autres pouvoirs de l’Etat, soit le Conseil-exécutif et le Grand Conseil. La présente modification constitutionnelle renforce dès lors l’indépendance institutionnelle de la Justice ainsi que sa position au sein de la structure étatique du canton. Le PLR du Jura bernois est d’avis qu’en vertu de la séparation des pouvoirs, l’indépendance institutionnelle de la Justice va de pair.

- Modification de la Constitution cantonale (règles d’incompatibilité pour les membres du Grand Conseil). La Constitution interdit actuellement au personnel de l’administration cantonale de siéger au Grand Conseil. La majorité du PLR du Jura bernois est en faveur de la modification de la Constitution qui, à elle seule, ne permettra pas d’assouplir cette règlementation. Il appartiendra alors au Grand Conseil d’en fixer le cadre au travers d’une loi.

- Crédits de construction pour le réaménagement du réseau routier d’Aarwangen et de Berthoud–Oberburg–Hasle. Ces deux projets de réaménagement du réseau routier visent à délester des zones urbaines d’un intense trafic. Au-delà du financement, qui sera assuré d’une part par le Fonds de couverture des pics d’investissement et d’autre part par le budget cantonal, la majorité du PLR Jura bernois estime qu’il est essentiel de soulager ces zones urbaines pour des questions de sécurité et de qualité de vie. Imaginons un instant le trafic de l’A16 transiter dans nos villages. 

PLR Jura bernois

Ecole secondaire : le réalisme et l’avenir à Grandval 

« Mieux vaut être premier dans son village que second à Rome », parole de Jules César. « Un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres », dicton populaire. Pour certains, ces adages ne s’appliquent ni à notre Grand Val, ni à notre école secondaire. Le « bon sens » nous conseillerait d’y renoncer. Pourquoi ? Parce que Moutier « sera » la deuxième ville du Jura (sic). Le hic, c’est que fréquenter son école secondaire dès 2026, ce serait changer de canton. Les cantons sont souverains. Les communes de la Couronne devraient se soumettre à des lois qu’elles n’auront pas votées et à des autorités qu’elles n’auront pas élues. Elles subiraient l’administration centralisée d’un autre canton. Est-il souhaitable de perdre tout pouvoir de décision sur l’école secondaire, sur son organisation, sa gestion, ses règlements, les nominations, les sanctions, les budgets et les projets ? Veut-on vraiment renoncer à avoir des périodes de vacances et semaine blanche synchronisées entre classes primaires et classes secondaires ? Tient-on à gérer, dans les familles, des jours fériés différents et des semaines scolaires de durées inégales ? Qu’en serait-il de nos enfants pendant la semaine de congé supplémentaire sans solde que le Jura imposera à ses enseignants ? Faute d’arguments pertinents, les tenants d’une école secondaire hors du canton sèment le doute. D’abord, ils reprochent un manque de vision à long terme. Les concepteurs de la solution Grandval ont en fait travaillé avec le professionnalisme, le sérieux et la rigueur qui caractérisent la mentalité de notre région et sa culture entrepreneuriale. Tous les aspects, risques et avantages ont été pris en compte, évalués, pesés, chiffrés, comparés. Il en est ressorti que Grandval est la réponse optimale à un changement que nous n’avons pas voulu. Ensuite, ils s’en prennent à la taille de l’école. A tort. Une petite structure garantit une meilleure transmission du savoir. Elle favorise la proximité, facilite le dialogue, le relationnel, les échanges. Elle permet plus d’interaction, accorde plus de temps d’écoute. Bref, ce n’est pas un handicap, c’est une chance ! L’argument premier des opposants au scénario Grandval, est qu’il ne faut pas « changer ce qui a fait ses preuves ». Pourtant, c’est en continuant de fréquenter l’école secondaire de Moutier, que tout changerait… sauf l’emplacement du bâtiment scolaire ! Autres lois, autres autorités, autres méthodes, autres règles, autres programmes, autres perspectives. Accès au Gymnase de Bienne plus compliqué et plus aléatoire. Quant au transport des élèves à Grandval, il sera plus simple, régulier, mieux sécurisé et assuré pour tous les élèves. Oser l’école secondaire à Grandval, c’est rester maître de notre destinée. C’est être responsable du devenir de nos enfants et petits-enfants donc de l’avenir de notre Couronne. 

Patrick Röthlisberger, Eschert

NON à une « micro » école secondaire dans le Grand Val    

Le projet d’une école secondaire à Grandval mérite des éclaircissements. Si nous continuons avec l’école secondaire de Moutier : oui, le soutien scolaire et l’EJC existent aussi dans le Jura, sous une autre appellation. Oui, la concordance des vacances est possible. Oui, les élèves continueront leurs études supérieures sans passer d’examen. Ils auront même plus de choix puisqu’ils pourront s’inscrire dans les deux cantons. Oui, les 8H seront orientés selon le système bernois, sans passer d’examen, sans discrimination, ni quota. Oui, l’enseignement sera aussi conforme au plan d’études romand ! Oui, à Moutier aussi, les enfants pourront se faire de bons camarades ! Incertitudes persistantes pour l’école du Grand Val : la pénurie au niveau secondaire est bien présente dans le Jura bernois et l’on risque d’engager des enseignants sans le brevet secondaire. Comment garantir la qualité de l’enseignement ? Il faudrait trouver environ douze « perles rares » qui acceptent de se déplacer et d’adapter leurs horaires. Et si la démographie baisse ? Le problème se posera déjà quand les actuels 2H seront en 9H, ils ne sont que onze. L’on passera alors inévitablement à trois classes et les communes devront payer plus cher pour conserver leur école. Et si les élèves n’ont pas le niveau suffisant à la fin de leur 11H par manque d’homogénéité dans les branches principales ? ET si le coût dépasse les Fr. 510’000.- prévus pour les rénovations ? Depuis l’estimation des frais des travaux, le coût des matériaux a augmenté d’au moins 20 % ! Doit-on risquer de créer une « micro » école secondaire dans le Grand Val alors que tous les « problèmes » émis par la Couronne Unie peuvent trouver solution à Moutier ? NON à une « micro » école secondaire ! 

Coralie Minder et Sophie Walpen, enseignantes primaire

Gardiennages mars

Amis de la Nature, Moutier
04-05 Libre
11-12 Libre
18-19 Libre
25-26 Samy Kelifi

CAS, section Prévôtoise
04-05 Libre
11-12 Libre
18-19 Libre
25-26 Libre

CAS, section Raimeux
04-05 S. Comisso, A. Charmillot
11-12 Ruth Lovis
18-19 V. Fleury, D. Charmillot
25-26 Sabine et Michaël Rais

Club Montagne Jura
04-05 Libre
11-12 Libre
18-19 Libre
25-26 Thomas Moser

Ski-Club Grandval
04 Montée au clair de lune
11-12 Cyril Cavallin
18-19 Sandy Schmid
25-26 D. Neukomm, P. Ruch

Ski-Club Perrefitte
04-04 Libre
11-12 Sortie d’hiver
18-19 Libre
25-26 Libre