Comme dans beaucoup de secteurs, le coronavirus a perturbé le domaine de la formation, et celui de l’apprentissage de la chasse n’a pas été épargné.
En temps normal, la formation des candidats chasseurs se compose d’entretien de biotopes, comme le taillage de haies ou de plantations, mais également la prévention des accidents de la circulation provoqués par les animaux qui traversent les routes. En ce début d’année, le planning était bien ficelé. Nous avions pu débuter la saison par une journée de travaux dans une réserve communale à Souboz. Malheureusement, les autres travaux ont été repoussés, puis annulés, en raison de l’avancement précoce de la nature. En remplacement, nos candidats ont effectués des travaux de nettoyage en forêt et aux abords des routes. Depuis la route des Pontins au Mont-Crosin en passant par Mont-Soleil, mais également le long des sentiers nature, des dizaines de sacs poubelles ont été remplis de déchets abandonnés. Cela représente un cumul de 36 heures de travail sur 8 km, fourni par les candidats chasseurs du Jura bernois, leurs conjoints et amis. La nature les remercie !
Déceler les lieux à risques!
D’ici peu, commencera la mise bas des chevrettes dans les champs. Nos candidats s’activeront à la pose de panneaux d’informations. Ceux-ci s’avèreront extrêmement important cette année puisque, paradoxalement, le confinement a incité la population à sortir dans la nature. L’observation des chevrettes portantes est de rigueur avant la période de fauche, afin de déceler les lieux à risques, ceci dans le but d’être efficace un maximum durant la période des foins pour assurer le sauvetage des faons. Nos candidats chasseurs, les chasseurs et autres participants volontaires seront donc mis à forte contribution durant cette période.
(cp-oo)