En disputant la finale de National League la saison dernière, le HC Bienne a franchi un cap qui rejaillit positivement à tous les échelons du club. Augmentation de la vente des abonnements, afflux massif des sponsors et des donateurs, engouement toujours plus marqué à l’école de hockey, gros boom des articles promotionnels (maillots, t-shirt, écharpes, etc.) toujours plus nombreux dans les classes et dans les rues : oui, la vie du club n’est plus tout à fait la même qu’avant. Il s’agit maintenant de confirmer ce regain de notoriété ce qui sera tout sauf une mince affaire : « Il est clair que la probabilité de faire moins bien est plus grande que celle de faire mieux », explique Sébastien Meyer. « Dans un premier temps, notre objectif est de terminer dans le top six pour avoir un accès direct aux play-off, après tout sera possible. »
Ecoliers dans le viseur
Club formateur par excellence, le HC Bienne met, en parallèle des gros moyens déployés pour la première équipe, un point d’honneur à attirer les enfants au match de manière à susciter des vocations. « Dans cet ordre d’idée, nous avons lancé une campagne destinée aux écoliers jusqu’au degré 11 H pour leur permettre d’assister à un match de National League à la Tissot Arena au prix de Fr. 5.- au lieu de Fr.12.- habituellement. Voir ces enfants porter un maillot aux couleurs du HC Bienne en ayant les yeux qui brillent, c’est la plus belle des récompenses. »
Depuis cette saison, un système électronique pour les abonnements (places debout et assises) a été introduit ce qui permet de les transférer pour n’importe quel match à domicile. On précisera encore que les titulaires d’un abonnement de places assises ont la possibilité, au moyen du marché secondaire de billets, de proposer leur billet sur la plate-forme de revente s’ils ne peuvent ou ne veulent pas l’utiliser. Ainsi, d’autres supporters ont la possibilité d’acheter ce billet au prix du billet de la catégorie concernée. D’un point de vue purement sportif, le HC Bienne semble être parfaitement armé pour se hisser aux avant-postes mais, comme le dit si bien Sébastien Meyer, une dizaine de clubs peuvent prétendre à une place parmi les six premiers : « Même en augmentant notre budget de 17,5 à 18,6 millions, nous ne figurons toujours pas dans le top 6 de la National League ! » s’exclame-t-il.
Olivier Odiet