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François Stauffer : la moto dans la peau !

Edition N°26 – 5 juillet 2023

François Stauffer est l’heureux détenteur de plusieurs engins, dont deux motos vintage. (photo tm)

Sans être exhaustif, on peut citer quelques-uns des prix qu’il a raflés au cours de ces années : deux fois champion suisse, deux fois champion FMS (challenge national), une fois champion FMS (challenge international), quatorze positions sur le podium, vingt-huit présences dans le top 10… Dans le cadre d’un concours, il a également visité et revisité les 80 cols de Suisse, dix fois de suite. Le tout en travaillant à 100 % en tant que mécanicien de précision. Si tout cela a de quoi impressionner, François Stauffer reste humble et roule avant tout par passion. Cette année et depuis quelque temps, il ne participe plus qu’au Championnat suisse de tourisme, qui consiste à faire valider plus de quarante sites helvétiques qui changent chaque année. Cela demande tout de même de l’organisation : quasiment chaque week-end, c’est une autre région qu’il faut ratisser avec logique, histoire d’éviter les allers-retours. Des excursions qu’il effectue le plus souvent en solo : « J’aime bien aller seul. Je fais ainsi ce que je veux, je m’arrête quand je veux. » Heureux détenteur d’une dizaine d’engins, il les choisit en fonction de la longueur du voyage et du type de route. Parmi eux, deux motos vintage, que le passionné apprécie sans pour autant se sentir l’âme d’un collectionneur. 

L’attrait du lointain

En plus des championnats internationaux de la FMS (fédération motocycliste suisse) qui emmènent leurs participants aux quatre coins de l’Europe, François Stauffer saisit toutes les opportunités qui s’offrent à lui pour faire vrombir ses motos dans d’autres contrées. Par exemple, lors d’un rallye en Tunisie : « C’était inoubliable. Il y avait des chèvres sur l’autoroute… », se souvient-il en riant. Un autre souvenir marquant : lors de leur voyage de noce, son épouse et lui ont gravi un volcan hawaïen haut de 3055 m. Une expérience unique, puisque l’altitude la plus élevée atteignable sur deux roues en Europe est de 2099 m. 

Des rêves plein la tête

Comme nous l’a dit le motard, « ce sont les rêves qui nous portent ». Les siens ? Sillonner le plus haut col du monde, le Kardhung. Celui-ci se situe à 5602 m d’altitude en plein dans la chaîne de l’Himalaya. Ou alors, reprend-il, la mythique Cordillère des Andes. Mais bien qu’ayant des rêves plein la tête, François Stauffer se doit de garder les pieds sur terre : pour lui, ce hobby n’est pas fait pour les têtes brûlées. « ll faut être calme, concentré et surtout bien faire attention à la circulation, surtout depuis que les gens utilisent leur téléphone au volant… » On terminera avec sa devise, qui ne saurait être plus vraie, surtout quand on parle de motos : « L’important ce n’est pas d’aller vite, c’est d’aller jusqu’au bout. » 

Tamara Makarov

François Stauffer est l’heureux détenteur de plusieurs engins, dont deux motos vintage. (photo tm)