Organisé par Denis Racle, colonel EMG, et présidé par Emile Gauchat, Lt colonel et ancien Cdt d’arrondissement, la trentaine de membres et leurs épouses ont rejoint le point culminant de l’après-midi, soit l’antenne destinée aux communications qui fut inaugurée le 26 juin 1945. Dès 1954, la station a été utilisée par les services de téléphonie pour véhicules et dès 1970, elle permettait la diffusion des trois chaînes de télévision suisses de Soleure à Yverdon.
Des chiffres vertigineux
Dans les explications des deux guides, la joyeuse équipe a découvert avec un grand intérêt en plus de la construction, les étages du bâtiment de base avec les installations pour les télécommunications. Cette visite a permis de découvrir, sur un panneau d’affichage, le projet futuriste d’un métro-ascenseur. En 1983, un groupe de travail a planché sur le devenir d’une remontée qui, en vingt ans, avait perdu son attractivité. Lors de cette visite, Emile Gauchat président de La Vieille Garde du Drapeau, a vibré comme aux plus belles années du projet. « Nous avons vite constaté qu’une installation classique n’avait aucun intérêt pour les investisseurs. Et remplacer l’installation des années soixante pour quelque chose du même type n’aurait fait que reporter les problèmes de quelques années », commente-t-il, près de quarante ans après. Aujourd’hui encore, les chiffres articulés donnent le tournis. L’investissement prévu était de 87 millions de francs, dont 31 pour cette installation très futuriste qui combinait un mini-métro souterrain et un ascenseur de plus de soixante places. Durée du trajet jusqu’aux 1606 mètres du sommet : 7 minutes. C’est en 1987 que le projet du métro-ascenseur fut présenté devant une multitude de journalistes et télévisions étrangères. Il comprenait un hôtel, un centre sportif et des appartements. Au final, la commune de Nods refusa de saisir cette opportunité. C’est sur cette très instructive visite que les membres de La Vieille Garde du Drapeau et leurs épouses finirent l’après-midi par un apéritif et souper en commun.
Jean-Claude Lièvre