Portraits

Grandir ? Oui, mais intelligemment !

Edition N°23 – 12 juin 2024

David Frosio : « Accroître le potentiel des transmissions d’affaires reste toujours notre objectif, c’est clair, mais nous ne voulons pas non plus grandir à n’importe quel prix. On vise donc la qualité et pas forcément la quantité. » (photo oo)    

Trouver des connexions qui feront générer du chiffre d’affaires à votre société par le biais du réseautage. Telle est la mission d’un BNI « Business Network International ». Son système structuré et éprouvé offre des résultats mesurables et constitue un élément indispensable à toute stratégie marketing. 

Fondé lors de l’assemblée constitutive du 23 mai 2019, le chapter Jura bernois-Bienne s’est tout récemment doté d’un nouveau nom : Jura bernois-Biel/Bienne. Un changement qui s’inscrit dans l’optique d’augmenter le nombre de membres qui s’élève actuellement à une vingtaine. « Accroître le potentiel des transmissions d’affaires reste toujours notre objectif, c’est clair, mais nous ne voulons pas non plus grandir à n’importe quel prix. On vise donc la qualité et pas forcément la quantité », explique le trésorier de ce chapter bilingue David Frosio. 

Renouer avec l’alternance des réunions entre les deux régions

Les rencontres du chapter se déroulent chaque jeudi matin à l’Hôtel Marriott à Bienne, mais la piste de pouvoir assurer l’alternance entre les deux régions reste toujours d’actualité. Lors des réunions, chacun s’exprime dans sa langue. Certaines se déroulent à l’extérieur pour découvrir une entreprise de la région, par exemple. Il faut savoir aussi que tout est basé sur la confiance. C’est un ingrédient indispensable pour connaître le succès. Selon David Frosio, il est parfois nécessaire de s’armer de patience avant d’obtenir les résultats escomptés. Mais au bout du compte, la preuve est faite que celui qui donne reçoit aussi. Remarque importante : le BNI n’est pas en quête de preneurs d’affaires, mais de porteurs d’affaires, ce qui fait toute la différence. 

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Actuellement, le comité directeur de ce chapter à cheval sur deux régions et deux langues se compose de Marc Duflon, président ; David Frosio, trésorier et Andrea Flückiger, coordinatrice des membres. Il ne faut pas se leurrer, comme dans tous les chapters, le J3B souffle aussi le chaud et le froid. Dans le courant de l’année, plusieurs mutations sont enregistrées. Les départs peuvent s’expliquer par une certaine lassitude, l’impression d’avoir fait le tour de la question, un manque de temps ou encore tout simplement parce que certains entrepreneurs n’y trouvent pas leur compte. S’agissant des arrivées, on peut les classer dans deux registres bien distincts. Celles qui sont engendrées par l’invitation d’un membre et celles où c’est l’entrepreneur lui-même qui s’approche d’un membre pour participer à une réunion. Une des quatre séances mensuelles de J3B est d’ailleurs consacrée aux invités. Chaque réunion se tient à 6 h 30 du matin, partant du principe que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Notaire au sein de l’étude Häusermann + Partner à Bienne, David Frosio relève que la cotisation annuelle s’élève à Fr. 1750.- + tva. A cela s’ajoute encore un montant de Fr. 800.- pour couvrir les frais du petit déjeuner hebdomadaire. Des divergences de vue peuvent toujours survenir au sein d’un même chapter, mais les débats se tiennent néanmoins dans un esprit bienveillant, harmonieux et respectueux. Après tout c’est vrai, quand on est entouré par des personnes qui souhaitent contribuer à votre réussite, le développement de votre activité professionnelle ne peut que se traduire par un résultat prolifique. Et comme le chapter Jura bernois-Bienne fait preuve d’une grande vitalité, le temps consacré et l’énergie dépensée en faveur de ce système de réseautage apportent indiscutablement son lot de satisfactions. 

Olivier Odiet 

David Frosio : « Accroître le potentiel des transmissions d’affaires reste toujours notre objectif, c’est clair, mais nous ne voulons pas non plus grandir à n’importe quel prix. On vise donc la qualité et pas forcément la quantité. » (photo oo)