Un public un peu moins nombreux, mais de bonne qualité a assisté à la vendange prévôtoise, sur l’esplanade de la collégiale, sous le regard bienveillant et céleste de Germain et de Randoald, les deux Saints garants de la fête, avec Aurèle-Bacchus Morf, bien sûr, du divin breuvage des vignes de céans. La foultitude de manifestations prévues ce week-end-là explique peut-être le regret de ceux qui l’ont loupée, car l’ambiance, créée par l’association pinardo-culturelle Autour de St-Germain était, comme d’habitude, au top !
Mais allons à l’essentiel : « La qualité, le niveau viticole et sanitaire sont excellents, donc le résultat attendu laisse augurer une bonne cuvée. Nous avons dû vendanger le 90 % de la récolte dès le 11 septembre. On espérait bien laisser la suite pour le jour des vendanges, mais il a fallu le faire le vendredi déjà. La pluie menaçait et le raisin ne devait pas être mouillé pour le vin prévu. La parcelle au nord de la collégiale, qui sera transformée en rosé, a dû aussi être avancée, pour contrer la mouche Susuki qui menaçait le vignoble », plaide le vigneron-encaveur.
Fortunes diverses
La cuisine a parfaitement joué son rôle et régalé les convives avec ses diverses spécialités et le vin local a coulé à flots. Cependant, la « Fresque de la renaissance » de l’association InTerreAction n’a pas passionné grand monde et le public fut vite compté : zéro ! Mais les enfants étaient tout de même présents pour leur conte avec les Mistons.
Les concerts du vendredi, avec une fréquentation un peu moins importante que d’habitude, n’ont pas eu l’effet escompté puisqu’un proche de l’organisation nous a signalé qu’il y avait plus de monde à l’extérieur qu’au concert. En revanche, le samedi la tente était pleine et l’ambiance est bien montée avec le concert de musique balkanique entraînant et le rockabilly.
Peut-être une année de transition au vu de la situation météo, mais les compagnons d’Autour de St-Germain peuvent être vraiment satisfaits d’avoir une fois de plus apporté leur pierre à une belle animation prévôtoise.
Claude Gigandet