Actualités, Culture

La qualité occupe la scène en permanence

Edition N°3 – 25 janvier 2023

Gwennyn : une artiste qui s’habille, chante et vibre en breton. (photos ldd)

Le centre culturel Le Royal à Tavannes vient de lever le voile sur la programmation du premier semestre 2023. Le public qui aura le privilège de suivre ces spectacles et concerts plongera dans un univers saisissant où la qualité occupe la scène en permanence. Présentation détaillée des mois de février et mars.  

Gwennyn, vendredi 3 février (21 h). Cette femme haute en couleurs est le symbole du pays vibrant, moderne et sans frontière qu’est la Bretagne. Gwennyn s’habille, chante et vibre en breton. Sa voix limpide et sensuelle touche Alan Stivell qui l’invite, en 2000, à faire ses premiers pas professionnels sur l’album « Back to Breizh ». En 2008, elle représente l’ensemble des pays celtiques à l’Eurovision des Chants en Langue Minoritaire en Suède (où elle arrive à la 2e place). Depuis, elle enchaîne les tournées et les albums. Le sixième baptisé « Immram » (Odyssée) est sorti en mai 2021. Sa musique inspirée, très pop actuelle, emporte le grand public qui la plébiscite sur les plus belles scènes de Bretagne, mais aussi en Europe et en Asie. 

Zak Rythmik, samedi 18 février (20 h 30). Le chorégraphe Eric Lamoureux propose avec ce spectacle à cinq danseurs, de découvrir les multiples possibilités de faire du rythme ensemble, en reliant danse, voix et percussions, dans un univers ludique, léger et coloré. Des objets symboliques deviennent tantôt des témoins de relais entre les danseurs, tantôt des instruments de percussion interagissant avec la musique, des partenaires de danse ou encore des éléments de scénographie. 

Les corps suivent ces séquences rythmiques : syncope, impact, suspension, fluidité, vélocité, rebond produisent une danse aiguisée, sculptée, à l’énergie calligraphique. 

A 19 h, en guise de prélude, un atelier ouvert à tous propose un temps de partage afin de mettre en pratique plusieurs modules en jeu dans la pièce : séquences rythmiques, percussions corporelles, relation à l’autre et au groupe. Entre les deux, un bol de minestrone ! 

La Compagnie Lejo, samedi 25 février (17 h). Léo Petersen nous propose une forme originale de théâtre sans parole pour enfants (dès 4 ans), plein de poésie et de drôlerie. Ses marionnettes simples et reconnaissables au premier coup d’œil ne sont en effet composées que de mains nues et de deux yeux en bois. Et cela fonctionne à merveille. En effet, les tout-petits sont happés par la loufoquerie de ces marionnettes si humaines et les grands rient simplement parce qu’elles sont irrésistibles. 

Alexandre Cellier, dimanche 26 février (17 h). Alexandre Cellier est un musicien, compositeur et interprète, passionné de rencontres musicales. Ses multiples voyages et collaborations n’ont cessé d’enrichir ses harmonies et son groove. Sur scène il se réinvente sans cesse et partage son âme d’enfant émerveillé, entraînant le spectateur dans des terrains inconnus.

Ce pianiste-multi-instrumentiste a une manie : détourner des objets de la vie de tous les jours en instruments de musique, créant ainsi autour de lui un univers ludique, poétique, teinté de jazz et de musique latine. 

GangstAlien, samedi 11 mars (21 h). Une scène épurée où tout semble flotter dans les airs et deux silhouettes excentriques qui délirent avec le plus grand sérieux. Au moyen de loopers synchronisés, les deux musiciens biennois Cyprien Rochat et CaféClope (Claude Mayland) entremêlent en direct du human beat boxing, une guitare pouvant se décliner dans toute une palette de styles et de sons, des textes caustiques, tantôt rappés, tantôt chantés, portant un regard à la fois cynique et hilare sur le monde. Les deux musiciens ont fait appel à l’artiste Sèyo pour donner vie à six invités improbables venus tout droit de mars pour se joindre à la fête. Les GangstAlien prennent vie sur scène, projetés dans un décor postapocalyptique à la fois déglingué et poétique. Ils volent, chantent, dansent saturant l’espace de leur présence joyeusement chaotique. 

Yoann Provenzano, samedi 18 mars (20 h 30). Le comique vaudois de 30 ans revient avec un nouveau show intitulé « Le spectacle est permanent ». A l’aube d’une trentaine non désirée, Yoann Provenzano s’encastre avec panache dans des sujets de société brûlants comme le nudisme, les films tristes et la surprenante longévité de l’être humain malgré son immense bêtise. Dans ce spectacle, on rit, on pleure, on s’étonne, on s’ennuie, et surtout, on vit, parce qu’il est là, le véritable spectacle permanent. 

Mike & Riké de Sinsémilia, samedi 25 mars (21 h). Mike & Riké sont membres du groupe de ska et de reggae engagé Sinsémilia, formé dans les années 1990 et connu pour son célèbre tube « Tout le bonheur du monde ». Ces deux-là ont écumé les scènes et festivals de France pendant trente ans et vécu 1000 aventures. L’envie leur est venue de jouer dans des lieux intimistes, un spectacle qui les rapproche davantage du théâtre. Il y a de la musique mais ce n’est pas un concert… Dans ce spectacle musical inclassable et atypique, Mike & Riké vous invitent à vous plonger dans leurs souvenirs souvent drôles et parfois émouvants. La programmation des mois d’avril, mai et juin sera publiée dans notre prochaine édition.

(cp-oo)

Pour tous les spectacles,
réservation recommandée sur le site internet www.leroyal.ch

 

Gwennyn : une artiste qui s’habille, chante et vibre en breton. (photos ldd)