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L’action symbolique de jeunes pousses

Edition N°48 – 23 décembre 2020

Devant le traditionnel grand sapin installé seulement pour l’occasion, les employés communaux s’affairent à implanter les 3 petits piceas moira devant des élèves tout émerveillés. (photo Roland J. Keller)

Lors d’une collation ordinaire avant Noël, les élèves de trois classes d’écoles enfantines de Reconvilier ont pu inaugurer et célébrer de façon extraordinaire la plantation de trois sapins sur la cour de l’établissement. Une action symbolique pour voir grandir de jeunes pousses… humaines et naturelles.

Des sapins, sous le sapin ! A l’initiative de la Société d’embellissement et de développement de Reconvilier, l’Ecole primaire du village a organisé vendredi 18 décembre dernier sa traditionnelle fête de Noël sur le parvis de l’établissement. Mais, coronavirus oblige, la sortie d’une soixantaine d’élèves des 3 classes d’école enfantine a été plus simple que d’ordinaire avec un goûter, somme toute extraordinaire. « On en a quand même profité pour parer les fenêtres de l’école de décorations de l’Avent et toutes les classes ont préparé un projet pour Noël, une poésie en vidéo en ligne avec accès protégé », souligne Yann Frischknecht, le directeur de l’école. Pour marquer le coup de manière originale, la direction de l’école a axé la fête en implantant 3 petits sapins sur l’herbe du préau à côté du grand conifère habituellement coupé, installé puis enlevé de là. Des employés communaux ont alors creusé 3 trous conséquents, y ont implanté les arbres et les bambins ont pu verser un gobelet de terre là où les sapins prennent racine. « Les élèves pourront ainsi les voir grandir tout au long de leur scolarité et de leur existence », ajoute Christian Graber, membre du comité de la Société d’embellissement.

Des piceas de Serbie

Ces nouveaux plants, des « piceas moira » de Serbie, proviennent de Büren an der Aare (Est de Bienne). Une fois leur taille majestueuse atteinte, ils mesurent une hauteur moyenne de 25 mètres. Le terrain est-il bien adapté pour leur pousse ? « Oui, mais on a quand même rajouté un hydro-rétenteur, des sortes de petites billes qui captent l’eau de pluie et qui sèchent, dont le principe fonctionne un peu comme avec des langes », détaille encore Christian Graber. Cela évitera d’arroser ces picéas ainsi parés pour grandir même en cas de rude sécheresse. Mieux vaut prévenir que guérir.

Roland J. Keller

Devant le traditionnel grand sapin installé seulement pour l’occasion, les employés communaux s’affairent à implanter les 3 petits piceas moira devant des élèves tout émerveillés. (photo Roland J. Keller)