On l’annonçait dans notre édition de La Semaine du 24 avril dernier : la rénovation de cet édifice est une véritable « mise en lumière d’une prouesse écologique ». Et ce n’est pas peu dire, puisque, au cœur de ce projet, Jean-Jacques Maitre, spécialiste en constructions métalliques et propriétaire du bâtiment, s’est fait un grand plaisir sur place de commenter les travaux. « J’ai toujours été sensible à l’architecture. En rachetant ce bâtiment en 2021, j’y ai vu une opportunité de me consacrer à fond à cet art », a-t-il expliqué.
L’intégration de 125 panneaux solaires verticaux aux façades, des capteurs photovoltaïques comme on dit, est l’une des caractéristiques remarquables de cette réalisation, une première dans la région.
« Après un an d’études, j’ai estimé que c’était envisageable d’intégrer ces panneaux verticalement, sans compromettre l’esthétique de la construction. C’était un défi de pionnier que nous avons relevé avec succès avec le centre Faivre énergie », a-t-il souligné. Autre aspect intéressant : sur le toit, une solution de pompe à chaleur air-eau qui couvre l’intégralité des besoins en eau chaude et en chauffage. Donc, fini le mazout ! Jean-Marc Knuchel, président du comité de l’ASAD a quant à lui souligné l’importance de ce projet pour la communauté.
Evidemment, le public a pu explorer les nouveaux espaces intérieurs lors des visites guidées pour découvrir des activités telles que la prise de tension ou le contrôle de la glycémie. En somme, le site n’est pas seulement un endroit revitalisé ; il est désormais un phare de durabilité, brillant d’écologie qui dépasse de loin son nouvel éclat solaire. Un lieu où le passé industriel rencontre l’innovation verte.
Roland J. Keller