Parmi ces dizaines de projets, quatre ont été définis comme prioritaires. Le premier sur la liste est de l’ordre des affaires sociales, dont Joëlle Braun-Monnerat s’occupe. Elle a exposé la nécessité d’implanter un Centre de santé dans la commune d’ici 2026. En effet, la pénurie des médecins de famille est une menace bien réelle à laquelle il faut pallier. C’est pourquoi le dicastère « travaille activement avec le Réseau de l’Arc », qui a beaucoup d’expérience concernant les Centres de santé qui existent déjà à Moutier ou à Tavannes. Actuellement, le projet est en cours d’étude chez un architecte.
Josian Furer, responsable du dicastère des bâtiments, est lui en charge de deux projets prioritaires. Il s’agit de rénover l’école de Malleray, qui est en mauvais état, et d’établir un nouveau bâtiment pour l’EJC. Concernant ce dernier, le dicastère souhaite fixer un plan et obtenir un permis d’ici l’année prochaine, car rien n’est encore décidé. Concernant l’école, les rénovations se feront classe après classe, afin d’évaluer et respecter les budgets alloués. C’est d’ailleurs là le dernier des quatre projets principaux. Le dicastère des finances devra relever le défi de définir le budget à moyen terme pour la commune, et ce en évitant une hausse des impôts puisque celle-ci a été refusée aux urnes l’an dernier. Tous les autres projets dépendent de ces objectifs financiers, d’où l’importance de cette mesure. Selon Grégory Affolter, le responsable du secteur des finances et de la promotion économique, la plus grande marge de manœuvre réside dans les investissements de Valbirse. Il a également mentionné que, suite à la fusion de Bévilard, Malleray et Pontenet, certains bâtiments font « doublon » et qu’il pourrait être rentable de remédier à cela. Ces mesures, ainsi que les soixante autres réparties entre les sept dicastères, sont basées sur sept orientations stratégiques. Elles aspirent à valoriser les relations intergénérationnelles, l’écologie, les espaces conviviaux, les familles et veulent développer la commune grâce à la collaboration externe, un juste milieu entre finances saines et valorisation des infrastructures, et un nouveau mode de gouvernance. Car, ainsi que l’a souligné le maire Jacques-Henri Jufer, la commune de désormais 4000 habitants ne peut se gérer comme avant la fusion, et il est important d’assurer que la communication en interne se passe de manière optimale afin que la politique puisse poursuivre ses objectifs.
Tamara Makarov