Fabio De Feo (FCTT) : « On part avec l’étiquette de favori dans ce derby, mais tout ça c’est de la théorie ; il s’agira de le montrer sur le terrain. Il faut éviter de se mettre inutilement la pression afin de ne pas perdre nos moyens. Comme je suis Biennois, ce duel face à Birse FC revêt un caractère émotionnel plus fort pour les joueurs que pour moi qui ai plus à cœur de m’imposer face à Azzurri, par exemple. Je suis globalement satisfait de ce début de saison, notamment marqué par un succès prometteur face à Porrentruy (ndlr : 2-0). Le FCTT peut s’appuyer sur quelques éléments d’expérience comme Espasandin, Gonçalves ou le capitaine Assunçao, mais globalement l’âge des joueurs oscille entre 17 et 23 ans. Avec mon assistant Jean-Claude Christen, nous disposons donc d’un excellent mélange entre la routine des anciens et la fougue de la jeunesse. Cette saison, notre objectif est de stabiliser l’équipe en deuxième ligue. Cela fait quelques années que le FCTT luttait pour le maintien et une remontée prématurée à l’échelon supérieur sans solidifier l’édifice actuel risquerait de voir un tel scénario se répéter ce qui n’est évidemment pas souhaitable. L’équipe est très réceptive et a retrouvé l’esprit de solidarité qui lui avait fait défaut la saison dernière. Nous pouvons donc envisager la suite du championnat avec sérénité. »
Steve Langel (Birse FC) : « Cette saison, notre objectif se résume à deux mots : plaisir et progression. Il ne faut pas oublier que l’équipe se compose majoritairement de joueurs provenant des clubs issus de la fusion, soit Bévilard-Malleray, Court et Reconvilier. Ils jouaient encore pratiquement tous en 4e ligue il y a trois ans. J’ai constaté une énorme progression l’année passée ce qui est particulièrement encourageant pour la suite du championnat. S’agissant du derby de samedi contre le FCTT, mon équipe n’aura rien à perdre. Ce n’est pas sur ce match-là qu’elle jouera sa saison. Vous savez, le niveau de la deuxième ligue est élevé et la moindre erreur se paie cash. Birse FC se trouve donc encore dans une phase d’apprentissage et compte tenu de sa capacité à progresser rapidement, le temps travaille pour elle, c’est une évidence. Les jeunes sont bien encadrés par les joueurs d’expérience ce qui donne un mélange très intéressant. Le fait de jouer contre mon ancienne équipe n’est pas forcément un avantage car, depuis mon départ, son visage a passablement changé et je ne l’ai plus vu jouer. Je n’ai donc qu’une seule chose à vous dire : mon équipe va se retrouver dans le rôle d’outsider et tentera crânement sa chance. » Olivier Odiet