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Le respect du client avant tout!

Edition N°9 - 6 mars 2019

Respect, dynamisme, diversité: telles sont les principales valeurs défendues par les Commerces indépendants d’Erguël (CIDE). Créée par des commerçants dans une période conjoncturelle austère, cette association à but non lucratif n’a qu’un objectif: soutenir le marché local via un outil particulièrement précieux: les bons d’achat CIDE, comparable à une monnaie locale. Tour d’horizon avec Etienne Geiser, membre du comité. 

Regroupant les villages du Haut Vallon de Saint-Imier, le CIDE veille en permanence à la santé du marché local en faisant preuve d’efficacité, de dynamisme et de créativité. «C’est un travail de tous les instants qui passe impérativement par une collaboration fructueuse avec nos différents partenaires», explique Etienne Geiser. «Il s’agit d’abord de penser région en ratissant le plus large possible et en accumulant des sommes de compétences. Il faut vivre avec son temps. L’époque où les comptoirs villageois faisaient encore recette est révolue. Aujourd’hui, un comptoir doit ressembler à Disneyland. On ne peut plus régater à une petite échelle. Pourquoi par imaginer un jour lancer un comptoir du Jura bernois de manière à réunir nos vallées ?», s’interroge-t-il. Vous l’aurez compris: Etienne Geiser fourmille d’idées et défend le commerce local comme la prunelle de ses yeux en utilisant des outils qui s’adaptent parfaitement à notre époque. Notre regard se tourne immédiatement vers les bons d’achat CIDE, qui représentent en quelque sorte la fierté de l’association: «Ces bons représentent une monnaie locale. Ils peuvent être dépensés chez tous les commerçants membres du CIDE», explique-t-il. Les valeurs disponibles sont Fr. 10.-, 20.-, 50.- et 100.-. Les bons CIDE sont disponibles au guichet de la banque Clientis Caisse d’épargne de Courtelary, succursale de Saint-Imier. Pour les grandes quantités ou commandes spéciales, il est possible de les commander par e-mail à l’adresse suivante: bons@le-cide.ch. Un bon CIDE est valable deux ans à partir de son émission. 

Un travail d’équipe 

«L’idée, c’est de rendre cette monnaie la plus concurrentielle possible en offrant un vaste panel de prestations à un prix équitable.» Et notre interlocuteur de poursuivre: «Au CIDE, le respect du client, c’est sacré. Si un de nos membres devait gruger quelqu’un, il serait immédiatement écarté de notre association.» Le CIDE travaille en étroite collaboration avec différents partenaires dont la commune de Saint-Imier, les entreprises, les industries et les sociétés, qui jouent parfaitement le jeu en profitant de toutes les occasions qui se présentent pour acquérir des bons CIDE. «Chaque billet est numéroté ce qui nous permet de mesurer l’attractivité du bon. En principe, ces bons restent dans le périmètre de l’Erguël, mais il n’y a pas de règlement en la matière. Chaque commerçant est libre de les accepter et de les dépenser ou les utiliser.» LE CIDE ne se repose jamais sur ses lauriers et entame différentes réflexions pour optimiser ce qui peut l’être. «Je pense que c’est notre devoir d’entretenir des liens encore plus étroits avec nos partenaires économiques et politiques en mettant en place dans le futur des projets allant dans ce sens. Vous savez, le CIDE n’existe pas véritablement. Les stars, ce sont les membres et pas l’association. Nous travaillons dans l’intérêt du marché local sans distinction d’âge, ni de genre, ni de religion, ni de taille. L’objectif, c’est de favoriser l’essor du marché et pas son éclatement. Pour être meilleur, il faut vendre de la plus-value et ne pas se contenter du minimum», conclut Etienne Geiser. 

Olivier Odiet