Résidant de La Colline à Reconvilier depuis octobre 2014, M. Camille Affolter est entré dans le club des centenaires de l’institution le mercredi 20 février dernier. C’est entouré de ses neveux et de ses invités que M. Affolter a tenu à marquer cette journée mémorable.
Deux jours plus tard, ce sont les représentants de la commune de Valbirse qui ont honoré le centenaire qui est toujours très alerte. Issu d’une famille de 5 enfants, il a passé une enfance joyeuse à Bévilard. Après avoir accompli sa scolarité obligatoire, il est entré dans le monde professionnel en effectuant un apprentissage de décolleteur. Au terme de son apprentissage, il effectua son école de recrue comme artilleur. Le métier de décolleteur lui allant comme un gant, il s’est donné les moyens de monter sa propre entreprise à Malleray après avoir été chef décolleteur dans une entreprise de la place. Il eut sous ses ordres 4 décolleteurs. M. Affolter a su gagner la confiance des nombreuses entreprises qui ont pu bénéficier de ses larges compétences. Au niveau local, M. Affolter a chanté durant de longues années au chœur de la paroisse de Bévilard dans lequel il a tissé de solides amitiés. Il a coulé des jours heureux avec son épouse. A l’âge de 62 ans, il a remis son entreprise et a pris une retraite bien méritée. Malheureusement, son épouse est tombée malade et c’est seul qu’il a entrepris de nombreux voyages dont il garde de merveilleux souvenirs. C’est un accident de voiture à l’âge de 92 ans qui le contraignit de vendre sa maison. Après avoir séjourné dans une institution de la région avec son épouse, il a rejoint La Colline après avoir eu la douleur de perdre son épouse en octobre 2013.
Un caractère bien trempé
Avide de lecture, M. Affolter ne trouve pas le temps long dans sa chambre qui est devenu son havre de paix car celui-ci a besoin de tranquillité. D’un tempérament bien trempé, il se plaît à animer les discussions aux moments des repas qu’il prend avec d’autres résidants. Le 27 février, il était à nouveau sous les feux de l’actualité à l’occasion des apéros-anniversaires de La Colline, institution dans laquelle il dit se sentir bien. Le plus dur pour lui, a été d’accepter que le personnel doive le suppléer dans certains gestes de la vie quotidienne en raison de ses problèmes de mobilité. M. Affolter témoigne régulièrement sa reconnaissance envers les collaboratrices et collaborateurs avec lesquels des liens solides se sont noués.
(cp-oo)