Actualités, Culture

Légèreté bienvenue pour temps moroses

Edition N°9 – 10 mars 2021

Kilian Schnellweg, chargé de la distribution, se découvre et nous présente la 44e mouture du Schnapou. (photo Claude Gigandet)

Malgré la fermeture des bistros qui sont les lieux de prédilection de ces chenapans du Schnapou, leur nouvel opus vient de sortir, avec quelques semaines de retard sur la parution habituelle. 

Pas de conférence de presse digne de ce nom cette année, comme ce fut le cas l’an dernier où les responsables se présentaient devant les médias en combinaison étanches, masques et gants, laissant augurer la bien triste année qu’on allait vivre. Même madame Soleil n’aurait pas pu prophétiser pire prédilection ! 

Miss active

Depuis la nuit des temps, une miss dénudée squatte la page de couverture du journal, spécialité du Schnapou. Selon le comité de rédaction, de nombreux castings sont organisés chaque année et le titre de Miss Schnapou est très envié loin à la ronde. C’est donc une nouvelle fois une délicieuse égérie qui est couronnée en la personne de Miss Yoli ou Yolanda, qui nous vient du pays des Läckerlis. Cette pimpante muse participe pleinement à la vie culturelle, associative et bistrotière prévôtoise. Elle méritait donc bien cet honneur. Etant donné l’échéance importante du vote communaliste du 28 mars prochain qui est omniprésent dans le journal carnavalesque, on trouvera bien entendu des rubriques, photos ou commentaires sur les ténors et militants de l’anti-séparatisme prévôtois. La page centrale du journal est consacrée aux dates à ne pas manquer autour du vote dans les deux camps. 

Gare aux gaffes

Bien entendu, nombreux Prévôtois ont commis l’imprudence de laisser filtrer leurs gaffes, bévues et sornettes qu’ont relayé une bonne trentaine de collaborateurs, dont la moitié de jeunes loups aux dents longues, qui ont des antennes partout et ne se gênent pas de rètcher, délatter, dénoncer, cafter. « Le Schnapou a des oreilles partout » préviennent les rédacteurs du seul journal annuel prévôtois dont toutes les rubriques sont surveillées par un service juridique performant, payé par des banques, assurances, sociétés financières et mécènes fortunés. Chaque édition du Schnapou, tiré à près de 1500 exemplaires, ne pourrait voir le jour sans la participation des nombreux annonceurs qui font preuve d’une belle abnégation pour se faire brocarder dans leurs annonces, mais qui par ce biais trouvent une visibilité accrue. Ils méritent d’être soutenus, surtout en ces temps troublés. Le Schnapou est en vente dans les kiosques et commerces de Moutier, Crémines, Court et Valbirse ; les points de vente sont signalés par des affichettes. 

Claude Gigandet

Kilian Schnellweg, chargé de la distribution, se découvre et nous présente la 44e mouture du Schnapou. (photo Claude Gigandet)