Les discussions sur la nécessité pour Mémoires d’Ici d’augmenter sa capacité de conservation d’archives ont commencé en 2016 déjà. En 2019, le conseil de fondation des Rameaux a décidé à l’unanimité d’engager le chantier sous le « terrain de basket » adjacent au bâtiment historique. Afin d’assurer sur le long terme une bonne stabilité des températures et taux d’hygrométrie, le bureau d’architecture Martial Viret a présenté la construction d’un bâtiment souterrain.
Afin de réaliser cette construction souterraine dans un environnement bâti, le bureau d’architecture s’est entouré du bureau MFR Géologie-Géotechnique SA, en particulier de Roland Paupe et David Kohler. Des parois berlinoises ont assuré la stabilité du terrain pour permettre l’excavation. Le lien avec le bâtiment historique se fera par un ascenseur. Il a nécessité d’importants travaux en sous-œuvre.
Blaise Badertscher, ingénieur chez ATB, a représenté son travail par l’image d’un Ragusa. Il doit donner une armature solide au bâtiment que d’autres rempliront. Corentin Jeanneret, maire de Saint-Imier, a souligné l’importance de Mémoires d’Ici pour la commune-siège. Laurence Marti, présidente des fondations Les Rameaux et Mémoires d’Ici, a rappelé les débuts du Centre de recherche et de documentation du Jura bernois, qui a conservé ses premières archives dans un réduit situé au 3e étage d’un immeuble de la Place du Marché ! La construction actuelle, devisée à 2.9 millions de francs, bénéficie du soutien financier du canton de Berne par l’Office de la culture (Fr. 900’000.). Elle a nécessité une très grande recherche de fonds complémentaires. Ainsi les communes du Jura bernois, des fondations, des bourgeoisies, des entreprises, des sociétés philanthropiques et des privés ont montré leur attachement à Mémoires d’Ici par la générosité de leurs dons. Le bâtiment offrira un écrin pour conserver le patrimoine historique et culturel de l’ensemble du Jura bernois.
A l’issue de la rencontre, une capsule temporelle a été insérée dans le radier. Outre le traditionnel journal du jour, elle contenait un dossier rappelant l’histoire du bâtiment des Rameaux, un extrait du procès-verbal du conseil de fondation des Rameaux décidant de lancer le chantier, la liste des donateurs, les plans du chantier et du programme des travaux, un rapport d’activités de Mémoires d’Ici signé par les partenaires du projet, une clé USB chargée de l’ensemble des plans, du permis de construire et de photographies, ainsi que … le Ragusa de l’ingénieur !
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