Après deux ans d’interruption, le Marché paysan de Loveresse a repris ses quartiers samedi dernier à la Fondation Rurale Interjurassienne (FRI). Les fi-dèles n’ont pas voulu rater cette 25e édition marquée par de nombreuses animations destinées aux petits et grands.
Il n’est pas toujours évident de pouvoir garder les repères d’une manifestation lorsque l’élan se brise sur une durée de deux ans. Ce défi a toutefois été relevé avec succès par les organisateurs du Marché paysan de Loveresse, soit la Fondation Rurale Interjurassienne et la Chambre d’agriculture du Jura bernois. Même si l’absence de la traditionnelle fondue qui apportait une touche de convivialité appréciable et appréciée a laissé un grand vide, les visiteurs n’ont pas résisté aux alléchants produits du terroir proposés sur une quinzaine de stands disséminés à l’intérieur et à l’extérieur du site.
La diversité et la fantaisie ont une nouvelle fois pris une place importante dans cette manifestation qui fait également le régal des enfants. C’est avec des étoiles dans les yeux qu’ils ont assisté au spectacle « La Vache » ainsi qu’à l’animation « Lombric Circus » qui mettait en exergue le modelage de l’argile.
La der de Bernard Leuenberger
Le championnat interjurassien des petits tracteurs a lui aussi tenu toutes ses promesses grâce à une belle participation. Les grimages de l’artiste ajoulote Maqui’Magique ont eux aussi fait un tabac. D’autres animations ont éveillé l’intérêt du public comme l’atelier choucroute orchestré par Olivier Boillat, conseiller et responsable de projets à la FRI, ou les notes de musique folkloriques distillées avec maestria par l’orchestre La Vigaitse. Les stands tenus par l’association Berne Rando et la société d’arboriculture de Loveresse n’ont laissé personne de marbre. A l’instar de l’exposition de photos intitulée « 125 ans d’agriculture et inten-dance ». Les septante images qui ornent l’entrée et les étages du bâtiment de la FRI peuvent être admirées en tout temps, durant les heures de bureau. Les organisateurs ont dressé un bilan positif de ce jubilé. On décernera une mention particulière à Bernard Leuenberger, qui a vécu son dernier Marché paysan en tant qu’organisateur avec un petit pincement au cœur. Il mérite un grand coup de chapeau pour le travail titanesque effectué durant toutes ces années. Bon vent, Bernard.
Olivier Odiet
