Actualités, Culture

On tombe forcément dans le panneau !

Edition N°22 – 5 juin 2024

Stéphane Froidevaux, conservateur du Musée du Tour automatique (à gauche) et Jean-Claude Chevalier, collectionneur et féru de l’histoire prévôtoise. (photo pad)

L’idée, réalisée par la fondation du Musée du Tour automatique et d’Histoire de Moutier (MTAH), en collaboration avec la Société d’Embellissement et de Développement de la ville, a surgi il y a quatre ans. Elle se base sur le constat, à l’occasion de visites guidées de la ville et autres petites conférences, selon lequel le passé de la cité n’est pas suffisamment valorisé – ou encore difficilement accessible au plus grand nombre, en commençant par les écoliers de différents niveaux des écoles prévôtoises. « Comme les écoliers ne viennent pas souvent au Musée du Tour automatique, c’est nous qui allons vers eux par le biais d’un musée à ciel ouvert », sourit Stéphane Froidevaux, conservateur du musée. Ce dernier, une des chevilles ouvrières du projet, a su s’entourer d’une bonne équipe, en commençant par Jean-Claude Chevalier, un infatigable collectionneur d’anciennes photos et autres artefacts du patrimoine industriel de la Prévôté. « Mais ce parcours n’est pas seulement destiné aux écoliers », précise Francis Koller, président du Conseil de fondation du MTAH. « Bon nombre d’habitants ou de visiteurs sauront aussi découvrir ou redécouvrir la riche histoire de notre cité. »

Ilots historiques à l’horizon  

Les beaux panneaux de différentes dimensions sont répartis sur trois zones d’importance. Ceux nommés A0 traitent d’un sujet en général, les panneaux A1 sont plus ciblés, et ceux appelés A2 concernent par exemple un bâtiment, ou un endroit précis. Richement illustrés, les textes explicatifs sont cependant réduits au minimum possible, pour des raisons didactiques. 

Au-delà de son caractère défini par sa pérennité, cette initiative présente la particularité d’être agrémentée, dans le futur, d’îlots historiques supplémentaires abordant d’autres thématiques. « Si d’aventure quelques fonds pouvaient encore nous parvenir dans un futur proche », spécifie Stéphane Froidevaux, « ce pécule serait réinvesti dans une quatrième zone historique. » Et sincèrement, on s’en réjouit !

Pablo Davila

Stéphane Froidevaux, conservateur du Musée du Tour automatique (à gauche) et Jean-Claude Chevalier, collectionneur et féru de l’histoire prévôtoise. (photo pad)