Lors d’un point presse récemment organisé au CIP à Tramelan, le Conseil du Jura bernois a présenté son programme de législature pour la période 2018-2022. Avec une quarantaine d’objectifs fixés par le Bureau et les huit commissions via 96 mesures, on peut d’ores et déjà s’attendre à un écho médiatique retentissant. Ce d’autant plus que l’institution a décidé de mettre l’accent sur la communication.
Une institution comme le CJB se doit assurément d’offrir une visibilité de qualité pour que la population puisse pleinement mesurer l’étendue de son travail. Jusqu’ici, les différents outils à disposition en matière de communication n’ont probablement pas été exploités de manière optimale et c’est justement pour combler ce déficit d’image que des efforts seront consentis lors de la législature 2018-2022. Un travail sera notamment réalisé autour de l’identité visuelle par la création d’un nouveau logo ainsi que le rafraîchissement du site Internet. Parallèlement à ces deux initiatives, une réflexion générale sur la communication sera menée par l’institution. Selon son président Roland Benoit, le CJB souhaite également adapter son règlement, notamment au sujet du mode d’élection du Bureau afin d’éviter une situation de blocage similaire à celle survenue en juin 2018. On se souvient que des tensions entre les élus de gauche et de droite avaient rendu l’atmosphère irrespirable et c’est un scénario qui ne contribue évidemment pas à faire avancer le schmilblick. «A l’avenir, nous élirons chaque poste l’un après l’autre et une personne qui refuse son élection n’aura plus la possibilité de briguer une autre place au Bureau», a expliqué Roland Benoit. Le CJB a aussi placé le suivi des objectifs de législature au centre de ses préoccupations. Lors du point presse organisé par le CJB à Tramelan, chaque président a dressé l’inventaire des objectifs et des mesures avec enthousiasme et conviction.
fOrum culture: un projet inédit et novateur
Depuis juin 2018, le Conseil du Jura bernois (CJB) s’est doté d’une nouvelle feuille de route en matière d’encouragement à la culture dans le Jura bernois, qui fixe des pistes d’action et des priorités stratégiques en matière de politique culturelle régionale. En continuant à s’appuyer sur ses compétences en matière culturelle – qui ne sont plus à démontrer –, le CJB a désormais affiné les accents qu’il compte mettre dans sa politique culturelle pour la législature en cours, en tous points conformes à sa feuille de route. Parmi ces accents, certains ont déjà été réalisés. Mémoires d’Ici à Saint-Imier a ainsi vu sa subvention annuelle augmenter de 100’000 francs, dès 2018. Le CJB a aussi renforcé sa participation financière au CEJARE, compensant intégralement le retrait du canton du Jura du financement de la structure. Quant au fOrum culture, un projet culturel inédit et novateur, le CJB s’est engagé à le pérenniser, à hauteur de 500’000 francs par an. L’institution est également désireuse de consolider financièrement la Fondation de l’Abbatiale de Bellelay, pour lui permettre, dès 2020, d’aborder sereinement les défis liés à la mise en place d’une nouvelle structure, qui fait suite à la médiation menée avec succès par Mario Annoni entre 2016 et 2017. La volonté clairement affichée par le CJB est de faire du site de Bellelay un lieu culturel phare de la région.
Olivier Odiet
LES COMMISSIONS DU CJB ET LEUR PRÉSIDENT
Culture : Christophe Gagnebin
Economie publique : Etienne Klopfenstein
Institutions : Roland Benoit
Instruction publique : Peter Gasser
Justice, affaires communales et affaires ecclésiastiques : André Mercerat
Police, affaires militaires et finances : Denis Gerber
Santé publique et prévoyance sociale : Michel Ruchonnet
Travaux publics, transports et énergie : Moussia de Watteville
3 questions à Kim Maradan
Kim Maradan, vous occupez le poste de secrétaire générale du CJB. Qu’est-ce qui vous a incité à assumer une telle fonction?
– J’ai repris le poste de secrétaire générale du Conseil du Jura bernois (CJB) au 1er février 2018 alors que j’occupais le poste d’assistante du secrétaire général depuis une année et demie. Relever de nouveaux challenges, me voir confier plus de responsabilités, apporter mon soutien à l’ensemble des membres du CJB dans l’accomplissement de leurs mandats politiques, défendre les intérêts de notre région sont l’une des raisons qui m’ont amenée à me porter candidate à cette fonction. Le fait d’avoir évoluée dans l’institution auparavant m’a permis de connaître une bonne partie des dossiers, le fonctionnement du CJB ainsi que les attentes de nos membres.
Le volume de travail correspond-il à ce que vous imaginiez?
– Le volume de travail devant être traité par l’ensemble du secrétariat et particulièrement par ma fonction ne m’était pas inconnu puisque j’évolue au sein de notre institution depuis bientôt trois ans. La fonction de secrétaire générale est assez singulière. Elle demande une connaissance de chaque dossier dans des domaines très différents (économie, santé, formation, transports, etc.), une grande flexibilité et bien sûr un intérêt pour la politique.
Qu’est-ce que vous passionne le plus dans votre rôle de secrétaire du CJB?
– Evoluer dans le domaine public m’a toujours passionné, permettant ainsi d’être active dans différents domaines, ce qui est particulièrement le cas pour le CJB puisque nous disposons de huit commissions. Travailler à l’échelle régionale me tenais également à cœur car cela permet d’avoir un contact direct avec la population. J’apprécie particulièrement d’accompagner chacun(e) de nos membres dans l’accomplissement de leur mandat politique et de finalement défendre les intérêts de notre région.
(oo)
