La soirée metal du vendredi débutera avec les Neuchâtelois du groupe Septris, formé en 2015. La soirée se poursuivra avec les Chaux-de-Fonniers de NevBorn. De retour au CormoRock après leur performance de 2018, le groupe de métal progressif vient cette fois défendre son nouvel opus baptisé « Alkaios · Part I · The Eagle ». Les morceaux de NevBorn se démarquent par leur côté narratif à la manière d’une bande originale de films. En attendant la tête d’affiche de la soirée, Peace Is Just A Break, formation lausannoise, viendra distiller son mélange de melodic death metal et de metalcore.
Resolve : un groupe qui pousse très loin son horizon créatif
En tête d’affiche du vendredi, les Lyonnais de Resolve honoreront ce festival de leur présence. Depuis ses débuts en février 2017 avec leur premier single « Exposed », le quatuor basé à Lyon a décroché des premières parties pour des pointures comme Architects, Every Time I Die ou While She Sleeps, tout cela dans les premiers mois de la carrière balbutiante du groupe. Sorti en octobre 2017, leur premier EP de six titres « Rêverie » a atteint la pole position des charts Itunes Metal français et la cinquième position dans les charts rock. L’été 2018 a vu la sortie d’un autre EP, « Stripped Down Sessions », offrant une vision différente de certaines des chansons de « Rêverie », un témoignage de la volonté du groupe de pousser plus loin son horizon créatif. « Carmela », single sorti en novembre 2018, se rapproche du premier opus du groupe puisqu’il est peu après suivi du départ du guitariste Aurélien Mariat. Anthony, Nathan et Robin passeront la majeure partie de l’hiver enfermés dans leur studio avec une nouvelle direction et une nouvelle énergie. Il en résulte le single « Pendulum » sorti en février 2019. Un tout nouvel album sortira le 15 septembre prochain.
Alyss : brut, vrai, intense !
La soirée du samedi débutera avec le rock des Jurassiens d’Alyss. « Brut, vrai, intense. » Trois mots qui résument bien leur univers. L’énergie communicative du combo jurassien prend tout son sens en live et sa musique nous emmène dans une atmosphère à la fois brute, lyrique et percutante. Le changement de formation courant 2019, ainsi que les nouvelles compositions apportent une fraîcheur retrouvée, un second souffle.
Exess : un profil énergique
Les Prévôtois d’Exess se chargeront de la suite du programme. Exess fut fondé en 2016 sous l’impulsion de son batteur Alan Montanari qui contacta le guitariste Stéphane Froidevaux, dont le jeu, le style et les affinités partagent ses tendances et ses exigences. L’union de ces deux musiciens-compositeurs allait de pair avec la création d’un projet aux contours novateurs et originaux. Dans cette perspective, l’idée d’intégrer une voix féminine puissante permit au groupe d’ouvrir de nouveaux horizons stylistiques mais surtout d’affirmer son empreinte. Céline Bart était alors la personne parfaitement indiquée pour tenir ce rôle délicat ! De la fougue rythmique, du lyrisme, de la mélodie… ce trio n’avait plus qu’à dénicher un bassiste sachant adjoindre à cette mixture une touche bien appuyée de groove. C’est ainsi que David Pauli rejoignit Exess. Cela fait près de trois années que ce quatuor au profil énergique évolue dans cette formation désormais complète. La suite de l’aventure se poursuit de belle manière car la sortie en date du 1er mai 2020 de l’album intitulé « Deus Ex Machina » vient concrétiser cette collaboration. Depuis mai 2023, Tony Galdi remplace Stéphane Froidevaux à la guitare, avec pour but de donner un nouvel élan à ce groupe très talentueux.
Shrinx : le fruit de la passion
La soirée se poursuivra avec une excellente formation d’outre-Sarine : Shrinx, fondée en 2020. Elle a joué plus de 120 concerts dont le Riverside Openair 2022, le Rock the Ring à deux reprises, le Heitere Openair. Dès les premières notes, les Shrinx montrent clairement que la musique est leur passion.
Worry Blast : ça décape !
Pour clôturer énergiquement le festival, les Valaisans de Worry Blast proposeront leur hard-rock ravageur. Une section rythmique qui trace une autoroute électrique, des guitares qui zèbrent de leurs décharges des cieux orageux, une voix passée au papier de verre. Une recette de grand-mère, celle qui a fait du hard rock un monument dans le domaine musical depuis des décennies et qu’un jeune groupe suisse applique avec un savoir-faire bluffant. Worry Blast, c’est le nom de ce quatuor très efficace, qui a sorti un premier album granuleux en 2013, intitulé « Break Out From Hell ». Après avoir ouvert pour Scorpions, Gotthard et Johnny Hallyday en 2015, Worry Blast dévoile un nouvel album « Hit The Gas », début 2016, qu’ils définissent comme un grand retour aux bases du rock’n’roll actuel. Distribué mondialement, ce dernier album a été très fructueux et a été promu durant près de cinquante concerts à travers l’Europe, lors d’une tournée avec les Américains de Nashville Pussy. Le groupe aura de même décroché des premières parties, telles que Patrick Bruel au Stade d’Octodure, ou encore une autre tournée espagnole avec les Suédois de Bonafide.
(cp-oo)
