Elle est grande, souriante, sympathique, conviviale, empathique. Son altruisme a dirigé cette sexagénaire vers l’écoute de l’autre et la découverte de son monde spirituel. Diana Varisco pratique la médiumnité non pas au travers de la voyance, mais de la guidance et du respect de la personne qu’elle côtoie pour l’accompagner là où elle en est, dans qui elle est. Elle l’aidera à prendre conscience de ses talents, de ses potentiels et l’aidera à développer son intuition, à affiner ses perceptions ou son savoir être. Libre à chacun d’y croire. Elle montre juste un chemin.
Prévôtoise pure souche, Diana est la fille de Jacqueline Monnier et Nino Manuzza. Après ses classes, elle a entrepris un apprentissage d’assistante médicale à l’école Panorama de Bienne. Elle travaille ensuite à l’Hôpital de Moutier, puis à l’Oréade comme animatrice. Elle est également formatrice d’adultes. Dès 1999, on la retrouve à Marsens comme éducatrice spécialisée, monitrice socio-professionnelle, animatrice en gériatrie et elle travaille comme indépendante à la Croix-Rouge. Elle a vécu une vingtaine d’années en terre fribourgeoise mais est maintenant revenue dans son Moutier natal. Elle est aussi maman de trois enfants: Sébastien (dit camion), 40 ans, Emilie, 36 ans et Kim, 29 ans. Mais cette pétillante femme doit faire face à un cancer du sein en 2007. Les médecins lui donnent trois mois à vivre. Elle vaincra l’adversité, s’en sortira grandie en vivant des moments très forts et se trouvera renforcée dans ses croyances à la médiumnité.
Depuis toute petite, Diana ressent des énergies et les expérimente au travers de l’intuition. Elle dit être en lien avec le monde spirituel afin de transmettre des messages d’amour et d’espoir aux personnes qu’elle accompagne. Passionnée par la vie et l’humain, elle invite, à l’aide d’outils acquis au fil de ses expériences, à ressentir afin de s’écouter, de développer sa foi intérieure, de lâcher prise pour s’éveiller et vivre dans l’être. «La médiumnité, explique-t-elle, permet de transmettre des messages. Elle est une guidance, et non une voyance. Elle est un lien entre le monde physique et le monde spirituel, le monde de l’esprit, là où se trouvent les personnes décédées avec qui elle dit pouvoir communiquer.» C’est donc forte de ses préceptes qu’elle parcours le monde entier pour y donner conférences, cours, consultations ou coaching spirituel. Canada, Québec, France, Nouvelle Calédonie, Irlande, Bali, etc., partout elle se sent à l’aise et est sollicitée pour transmettre ses énergies et son savoir, dans des salles réunissant de 50 à 300 personnes. Elle dit ne pas préparer ses conférences, car elle reçoit des informations en canalisation, ne sachant pas à l’avance quelle personne va vouloir communiquer ni pour qui, et elle donnera une description qui permettra aux personnes présentes de reconnaître une personne décédée, par exemple. Il ne pourra bien entendu pas avoir un message pour chaque personne. Mais celle qui en reçoivent un en ont besoin, ce qui ne signifie pas que les autres êtres chers ne soient pas présents. Le monde spirituel est là, tout près, avec des énergies qui sont différentes des nôtres.
Ces cours débouchent donc sur la prise de conscience de soi, de ses potentiels, de développer son intuition, d’identifier ses perceptions et ressentis, sa créativité ou de les affiner, de découvrir un espace de guérison physique et émotionnel, etc., bref, de dénouer les nœuds de l’existence.
Les auragraphes
«Les auragraphes sont des dessins en relation avec l’aura, qui permettent de lâcher le mental et de laisser guider l’intelligence intuitive pour avoir des informations précises sur le passé, le présent et le futur. Une technique ludique qui permet de mettre en conscience les façons de fonctionner et de dépasser les blocages tout en accédant à une forme de guérison», explique Diana qui a aussi développé un côté artistique qu’elle pourrait bien tenir de sa grand-mère Gertrude. Elle a déjà exposé ses œuvres, s’imprégnant des informations de l’énergie du moment qu’elle reçoit, du monde ou d’une personne, dans de nombreux endroits de la région fribourgeoise, à Montreux ou au Canada. Et ces dessins, spontanés et intuitifs, de thèmes divers, elle en a réalisé un chaque jour de confinement, en écoutant son énergie du jour, bien sûr reliés à l’être humain, ce qui lui donne une belle collection d’images au format 30×40 cm, réalisés avec différentes techniques, de crayons de couleurs, craie grasse ou pastel sec, etc. Ces tableaux sont aussi accompagnés d’encarts textuels et elle cherche un endroit pour les présenter, à Moutier ou dans les environs, pour expliquer ses passions et ses démarches. On peut suivre Diana sur son profil Facebook.
Claude Gigandet