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Situation tendue

Edition N°39 - 21 octobre 2020

Les forêts bernoises sont dans un état légèrement meilleur que l’année précédente en ce qui concerne les dégâts causés par le bostryche. Cela s’explique par les tempêtes hivernales, un printemps sec, des précipitations plus fréquentes et des températures estivales un peu plus basses.

La situation varie cependant selon les régions. La lutte contre le bostryche est une tâche de grande ampleur qui conserve toute son importance.

Cette année, le bostryche a infesté moins d’épicéas qu’en 2019 dans les forêts du canton, sauf dans le Jura bernois. La colonisation d’arbres sur pied par ce ravageur est en baisse de 30% par rapport à la même période de l’année précédente dans l’ensemble du canton ; ce chiffre monte même à 40% dans le Mittelland. Dans le Jura bernois, par contre, l’infestation est supérieure à 2019, en raison des températures plus élevées. La situation dans son ensemble est cependant bien plus grave qu’avant la tempête Burglind, en 2018, lorsque 30’000 mètres cubes d’épicéas sur pied en moyenne étaient touchés chaque année. Actuellement, le volume colonisé sur pied atteint 134’000 mètres cubes. Les arbres renversés ou cassés par les tempêtes ou les avalanches représentent un autre problème. Ils sont un lieu idéal de reproduction pour le bostryche. En 2020, les dommages primaires (surtout des dommages épars) ont été beaucoup plus nombreux dans le canton, en raison principalement des tempêtes de février. Dans les zones de lutte contre le bostryche, 130’000 mètres cubes de bois ont été infestés jusqu’ici consécutivement à des dommages primaires, presque trois fois plus que l’année précédente.

(cbe)