Samedi 8 décembre, c’est à La Marelle que s’est tenue, en présence de 300 personnes, la traditionnelle rencontre ouverte aux ressortissants étrangers habitant notre pays.
Elle était organisée par des églises évangéliques de Delémont, Moutier, Malleray, Tavannes, Reconvilier et Tramelan. Dès 11h30, les invités ont été accueillis par un apéro avant de prendre place aux tables. Sur scène, un trio de musiciens et chanteurs créaient l’ambiance en interprétant des mélodies sorties du répertoire chrétien. A l’appel des pays éventuellement représentés dans la salle, les invités de 25 pays levèrent leurs mains en étant applaudis fraternellement. A Tramelan on sait accueillir les étrangers! Précisons que les informations et le message étaient traduits en arabe, anglais, farsi, tigrigna et français.
Grande diversité culinaire
L’invitation qui leur était adressée par des flyers indiquait qu’ils avaient la possibilité d’apporter des spécialités sucrées et salées de leur pays. A regarder les tables sur lesquelles ils déposèrent fièrement leurs plats appétissants, le doute n’était pas possible, l’appel avait largement été entendu et traduit dans les faits. Dès le repas terminé, la halle des sports fut occupée par une foule d’enfants, afin qu’ils puissent jouer, chanter et se divertir sous la conduite d’une équipe d’animatrices débordantes d’énergie et de créativité. Mélangés aux tables avec leurs invités, les ressortissants suisses consentaient de louables efforts pour établir en riant des dialogues amicaux.
Une femme Erythréenne, venue pour la 3e fois, confia à sa voisine Suissesse, que le Noël International de Tramelan était pour elle une source de joie particulière. Elle y rencontre chaque fois de nouvelles personnes de son pays. Un message biblique de circonstance fut apporté par Christian Sollberger, David Schmit et Fabienne Sollberger. Illustré par trois grands panneaux peints par les enfants, il mit l’accent sur trois mots fondamentaux et universels: Amour, paix et pardon. L’histoire de Noël est, avant toute autre chose, celle de Jésus-Christ venu vivre parmi les hommes pour manifester par sa vie qu’il était possible de traduire ces trois mots en actes concrets.
Un souvenir lumineux
Dans la salle, l’émotion était palpable. Rien d’étonnant si l’on pense aux situations souvent très douloureuses vécues par ces personnes venues souvent de très loin suite à des conflits ou des crises de tous genres. Un autre temps fort fut l’arrivée sur scène d’une foule d’enfants s’exprimant par des gestes et des chants appris au début de l’après-midi. Dans la salle, parents et amis n’hésitèrent pas un instant pour immortaliser par des photos et des vidéos cette séquence où toutes les frontières étaient abolies dans la joie. Enfin, petits et grands quittèrent La Marelle, emportant le souvenir d’un succulent repas et de quelques heures vécues dans la paix.
Charles-André Geiser
