La pandémie a certes passablement chamboulé les activités de l’Union des négociants et artisans de Tavannes (UNAT), mais les membres du comité n’ont pas pour autant perdu leur envie de défendre les intérêts du commerce et de l’artisanat local. La prochaine assemblée générale est attendue avec impatience pour remettre en route les nombreux projets gelés durant la crise sanitaire. Tour d’horizon avec Myriam Lienhard, caissière et responsable des bons UNAT.
Lassée, mais pas dépitée. Tel est en substance le message délivré par Myriam Lienhard au moment de s’exprimer sur les effets de la crise sanitaire. « La pandémie n’a épargné personne. On a tous pris un gros coup sur la tête ! » s’exclame-t-elle. « Cela dit, le comité de l’UNAT n’est pas pour autant découragé. On est toujours resté solidaire et positif, mais il est clair que nos activités ont été mises en veilleuse dans l’attente d’un retour à la normalité. » On pense notamment aux reports de la merveilleuse Fête de St-Nicolas, du Comptoir tavannois et de l’assemblée générale qui n’a pas pu se tenir en présentiel en 2021 ni en janvier 2022. « Nous allons rapidement fixer une date pour faire le point sur la situation », signale Myriam Lienhard. Grâce à une excellente initiative du président de l’UNAT Patrick Buri, la mise en circulation de bons d’achat Covid-19 via la création d’un fonds spécial de Fr. 40’000.- a non seulement servi les intérêts des commerçants, artisans et indépendants, mais elle a également permis à la population de bénéficier d’un coup de pouce appréciable et apprécié. Durant cette opération, qui est allée crescendo, le prix de vente d’un bon UNAT s’élevait à Fr. 100.- pour une valeur de Fr. 120.- (deux bons de Fr. 60.-). On précisera encore que la Municipalité de Tavannes s’est jointe à l’UNAT pour mener à bien cette idée lumineuse.
Un élan méchamment brisé
Composé de Patrick Buri président ; Sylvain Burkhalter, vice-président ; Myriam Lienhard, caissière, bons UNAT ; Salomé Droz et Stéphane Pittussi (membres), le comité de l’UNAT peut s’appuyer sur une secrétaire d’une grande efficacité en la personne d’Ariane Gonella. Elle fait d’ailleurs partie du comité ad hoc mis sur pied pour organiser le Comptoir tavannois en compagnie de Salomé Droz, Patrick Buri et Myriam Lienhard. Cette manifestation abandonnée depuis 2013 aurait dû renaître de ses cendres du 1er au 3 mai 2020. C’était sans compter sur ce satané virus qui s’est posé en élément perturbateur au grand désarroi des chevilles ouvrières du Comptoir. Tout était parfaitement ficelé : l’infrastructure, la sécurité, la partie officielle et les exposants. On s’acheminait donc vers un cru pétillant et mémorable, ce qui n’a fait qu’accentuer les regrets dans les chaumières de Tavannes et des environs. Caramba…
Imminente, la prochaine assem-blée générale de l’UNAT sera l’occasion de procéder à la planification des prochains événements à glisser dans votre agenda et de repartir sur des bases solides avec ferveur, dynamisme et détermination.
Un esprit de solidarité qui coule de source
Interrogée sur les raisons de son engagement sans faille en faveur de l’UNAT, la patronne du maga-sin « Au Bonheur des Animaux » n’est pas empruntée au moment de formuler sa réponse : « Nous formons une superbe équipe et en tant que commerçante, je trouve tout à fait normal de me montrer solidaire pour faire avancer notre cause », explique-t-elle. « Même pendant la pandémie, nous avons continué de garder des contacts, les membres de l’UNAT faisant partie de mes clients et vice-versa. »
Olivier Odiet