Les Bugnenets-Savagnières, qui viennent de présenter à leurs actionnaires le bon résultat de l’hiver dernier, inaugureront officiellement leur huitième téléski dans quelques semaines.
A la veille des Fêtes, les actionnaires de la Société des téléskis Bugnenets-Savagnières ont tenu une assemblée générale très réjouie, à plus d’un point de vue. L’hiver 2017-2018 a débouché sur un bon résultat, après plus de cent jours d’exploitation. Après quelque deux mille heures de travail menées durant la saison estivale – entretien, révision, contrôles, débroussaillage, épierrage et augmentation de la sécurité d’utilisation -, la saison a démarré début décembre 2017, avec les deux plus courtes installations. Martial Gasser, responsable d’exploitation, présentait un rapport complet, signalant notamment que les sept installations ont fonctionné dès le 13 décembre, quasiment sans interruption jusqu’au lundi de Pâques 2 avril. Il ne manquait pas de souligner que toutes les manifestations fixées en début d’hiver, compétitions et fêtes de la glisse confondues, ont pu se dérouler dans la station, grâce à l’excellent travail du personnel technique.
Le quatrième meilleur exercice
Contrairement à l’hiver en cours, qui tarde à se blanchir, le précédent a vu le domaine skiable ouvert durant les Fêtes. A ce sujet, l’assemblée vivait une intéressante plongée dans les statistiques, avec le président du Conseil d’administration: on a compté 22 Noël skiés en 48 hivers avec toutes les installations, et sept sur les 14 hivers vécus depuis la fusion des Bugnenets et des Savagnières. Michel Voutat prouve ainsi par les chiffres que pour la clientèle, la situation ne s’est pas détériorée depuis les années 2000, bien au contraire!
Financièrement, l’exercice 2017-2018 est équilibré, avec un produit net d’exploitation de quelque 1,7 million de francs et des frais de personnel représentant 47 pour cent des recettes; un rapport meilleur que la saison précédente, mais pas mirobolant, la faute à un hiver très peu ensoleillé.
On ne manquera pas de signaler l’engagement de la société pour la jeunesse régionale, soit quelque 33’000 francs de subventionnement pour pouvoir offrir des abonnements de saison à prix hyper concurrentiels aux enfants du Vallon de Saint-Imier et de Val-de-Ruz.
Au chapitre des investissements à venir, Michel Voutat citait le remplacement des tourniquets pour plus de 100’000 francs, tandis que les analyses se poursuivent, dans l’optique d’un éventuel enneigement mécanique.
48 ans plus tard
L’événement de la saison actuelle, ce sera évidemment la mise en service du Petit-Marmet, un téléski flambant neuf, réalisé ces derniers mois sous l’experte direction d’Yvan Meyrat. Ses sept premières remontées mécaniques construites entre 1953 et 1970, la société a donc franchi, 48 ans plus tard, un nouveau pas qui reflète parfaitement sa bonne santé et sa gestion courageuse.
L’assemblée des actionnaires apprenait par ailleurs que le chef technique Willy Hadorn a cédé ce poste à l’issue de l’hiver 2017-2018; il continue cependant à collaborer au sein de l’équipe d’exploitation. Lui succède désormais David Hadorn, avec Stéphane Berger pour suppléant. Tous deux ont suivi la formation technique complète RMS, mise sur pied par les Remontées mécaniques suisses. (cp)
La première saison magique
Pour sa première saison au sein du Magic-Pass, la station relève deux points très positifs: la venue aux Bugnenets-Savagnières de nombreux nouveaux sportifs et l’augmentation considérable de sa visibilité. Les statistiques révèlent que 21,2 pourcents des clients étaient détenteurs d’un Magic-Pass.
En additionnant les abonnements saisonniers locaux aux Magic-Pass acquis par des sportifs de sa zone d’influence directe, la station peut estimer à environ 1600 les forfaits hivernaux vendus dans la région pour 2017-2018, soit le double des saisons antérieures.
Aujourd’hui, le deuxième Magic-Pass couvre pas moins de trente stations et propose des utilisations estivales dans plusieurs d’entre elles. Les recettes de cette organisation s’élèvent déjà à 39,3 millions de francs, contre 27,5 millions pour sa première version, en 2017.
La neige peut donc arriver, en masse même!
(cp)