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Foyer pour les animaux abandonnés

Edition N°25 - 26 juin 2019

D’abord placés au centre de récupération du Sikypark pour s’acclimater, les volatiles d’un petit zoo ayant fermé ses portes ont emménagé dans la volière accessible au public. (photos ldd)

Les pensionnaires du Sikypark à Crémines ne sont pas les seuls animaux à nécessiter un élevage respectueux de leur bien-être. Les animaux de compagnie ont eux aussi des besoins auxquels leurs propriétaires ne peuvent parfois plus répondre. 

Manque d’espace ou de temps, décès dans la famille ou nouvelles prescriptions légales, nombreuses sont les raisons qui poussent à chercher un nouveau foyer pour un animal. Heureusement, le Sikypark est en mesure d’intervenir dans ce genre de situations difficiles. 

Le zoo situé dans le Jura bernois n’accueille pas que des grands félins et d’anciens animaux de cirque, mais aussi les animaux domestiques ou orphelins. Cet engagement est désormais connu. «Le Sikypark est pour ainsi dire complet. En effet, ces derniers mois, nous avons recueilli un grand nombre d’animaux», explique Marc Zihlmann, directeur de l’établissement. 

Aras et carpes koi 

Il y a peu, grâce à l’équipe du zoo, 150 carpes koi ont déménagé d’un bassin privé à celui des tigres. Marc Zihlmann se veut rassurant: «Les grands félins ne mangent pas les poissons. Ils se contentent de les observer.» De plus, un marcassin et deux renards roux grandissent actuellement dans l’espace réservé aux animaux sauvages. «Lorsqu’il n’est plus possible de les relâcher dans la nature, nous offrons ou cherchons un foyer pour nos protégés.» Les oiseaux d’un petit zoo ayant fermé ses portes il y a quelques semaines avaient par exemple besoin d’un nouveau domicile. Les quelque 20 volatiles – aras, perruches et caïques à ventre blanc – ont tout d’abord vécu au centre de récupération du Sikypark. Après leur acclimatation, ils ont emménagé dans la volière accessible au public. 

Pour ce qui est des animaux sauvages, le zoo collabore avec des gardes-faune. Pour tous les autres animaux, le service vétérinaire bernois est compétent. «Il n’est pas toujours aisé de trouver un endroit adapté à un animal; en particulier pour les animaux exotiques, c’est difficile», explique Raphaela Lienert, du service vétérinaire. 

Ainsi, le service cantonal est en contact permanent avec le Sikypark. «Notre collaboration est très simple. Lorsque nous devons placer des animaux, nous nous adressons au Sikypark. Et si des privés nous contactent, nous leur donnons les coordonnées du parc.» Après le placement, des contrôles réguliers garantissent le bien-être des animaux sur place. 

Financement par des dons 

L’accueil et les soins prodigués aux animaux sont un engagement bénévole du Sikypark. Or, pour que cela soit possible, le soutien financier de la fondation du zoo et de l’association Sikyfriends, ainsi que des dons et des fonds de sponsoring, sont nécessaires.

(cp-oo)

 Pour de plus amples informations à ce sujet, vous pouvez consulter le site www.sikypark.ch/fr/soutenir.

D’abord placés au centre de récupération du Sikypark pour s’acclimater, les volatiles d’un petit zoo ayant fermé ses portes ont emménagé dans la volière accessible au public. (photos ldd)