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Le corps et l’esprit     

Edition N°41 – 9 novembre 2022

Dans le cadre du cycle Sorcières et procès, la commune de Tramelan, la société jurassienne d’émulation et le CIP accueillent Olivier Silberstein et Gilliane Barthe, respectivement doctorant et historienne à l’Université de Neuchâtel, le mercredi 9 novembre. Ils diront comment les juges de l’Ancien Régime arrivaient à débusquer les sorciers et sorcières. Sachant que la secte du diable est imaginaire, l’affaire était bien mal emmanchée. 

Tout le monde, femme comme homme, peut être un adepte du diable. Il n’existe pas de sorcier ou de sorcière que l’on reconnaitrait au premier coup d’œil, aussi faut-il les débusquer. Mais comment faire puisqu’ils s’obstinent à agir dans l’ombre avec la protection de l’ennemi ? La méthode principale des juges de l’Ancien Régime reposait sur leur capacité de distinction entre le vrai et le faux. Sachant que la secte du diable est imaginaire, l’affaire était mal embarquée. A travers des procès jurassiens, il sera proposé au public de retracer le processus judiciaire qui menait à la condamnation. A travers ces étapes nous verrons un certain nombre d’éléments qui conduisent à la formation de la conviction. Des témoignages à la contrainte du corps qui crée l’aveu, il s’agira de souligner les mécanismes qui ont pu produire un si grand nombre de procès.

(cp)

Cycle de conférences Sorcières et procès, mercredi 9 novembre (19 h 30) au CIP, Tramelan. Entrée libre – collecte.