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Main de fer dans un gant de velours

Edition N°2 – 18 janvier 2023

Grégory Affolter : « J’aurais aussi pu opter pour le Conseil général, mais le travail d’un Exécutif me correspond mieux. J’aime bien prendre des décisions. » (photo oo)  

Le fait d’afficher une carte de visite vierge de tout mandat politique n’a pas empêché Grégory Affolter de réaliser le meilleur score lors des dernières élections au Conseil communal de Valbirse, en septembre 2022. Il remercie la population pour la confiance témoignée et déploiera des trésors d’énergie dans sa fonction de responsable du dicastère des finances et de la promotion économique avec une idée en tête : s’installer durablement à l’Exécutif de Valbirse. 

La politique a ceci de fascinant qu’il est toujours assez hasardeux de se risquer au jeu des pronostics avant des élections, la logique n’étant pas toujours respectée. Ce constat s’est notamment appliqué lors des dernières élections communales à Valbirse puisqu’on ne s’attendait pas forcément à voir Grégory Affolter virer en tête sachant qu’il n’avait encore jamais goûté à la politique jusqu’ici. « Je pense que j’ai d’abord bénéficié de l’effet PLR, la population adhérant pleinement à sa politique de gestion empreinte de rigueur. Notre parti a non seulement réussi l’exploit d’obtenir les deux meilleurs scores au Conseil communal, mais également celui de se retrouver avec les cinq meilleurs élus du Conseil général. Je pense aussi que mon nom de famille a pesé lourd dans la balance puisque je suis un Affolter avant d’être Grégory », signale-t-il. 

Une vue sur l’ensemble du ménage communal 

En se voyant confier les rênes du dicastère des finances et de la promotion économique lors de la première séance de l’année qui s’est tenue le 12 janvier, l’élu PLR a le grand avantage d’évoluer dans un domaine qui lui est familier, sa fonction de directeur d’Affolter Pignons SA l’invitant également à porter une attention particulière sur la trésorerie. « Je ne pars pas dans l’inconnu, c’est vrai. D’autre part, le dicastère des finances permet d’avoir une vue sur l’ensemble du ménage communal. Découvrir les leviers qu’il faut activer pour améliorer les choses est un défi stimulant. » Autre atout non négligeable : il dispose d’un grand réseau dans le domaine de l’industrie ce qui favorisera grandement sa tâche dans les différentes missions liées à son dicastère de la promotion économique. Agé de 39 ans, Grégory Affolter présente donc le profil idéal pour défendre les intérêts des entreprises, mais également des commerçants et des artisans. 

Décision mûrement réfléchie

Si le membre du PLR Bas de l’Orval a patiemment attendu son heure avant de faire son entrée en politique, c’est tout simplement parce que sa situation familiale lui permet de dégager du temps pour la collectivité publique ce qui n’était pas le cas lorsque ses quatre enfants étaient en bas âge. Sa situation professionnelle s’est elle aussi décantée, le changement opéré à la direction de l’entreprise en 2016 ayant nécessité un temps d’adaptation propre à toutes les petites révolutions. « Je me suis dit que le moment était opportun pour me mettre à disposition de la population de mon village », relève-t-il. « J’aurais aussi pu opter pour le Conseil général, mais le travail d’un Exécutif me correspond mieux. J’aime bien prendre des décisions. »

Le sens de l’organisation

Grégory Affolter est persuadé que la meilleure manière de faire avancer les choses judicieusement passe par une excellente collaboration entre le Conseil communal et le Conseil général : « Nous devons travailler ensemble pour voir une dynamique s’installer. Je constate que Valbirse a la chance de pouvoir compter sur de nombreux jeunes qui s’engagent au sein des autorités politiques et c’est très encourageant. La forte représentation féminine est également importante puisqu’elle apporte son lot de sensibilités et de diversité. » Le fait de jongler entre la vie de famille, le travail et la politique n’effraie pas Grégory Affolter le moins du monde : « C’est juste une question d’organisation. Et de ce côté-là, je pense sincèrement être à la hauteur. » Pour terminer notre entretien, nous lui avons demandé si la politique l’intéressait également à un autre niveau que l’échelon communal. Sa réponse a fusé : « Non, pas du tout. Je suis motivé à l’idée de m’engager pour mon village, mais ça s’arrête là. » Difficile d’être plus clair… 

Olivier Odiet 

Grégory Affolter : « J’aurais aussi pu opter pour le Conseil général, mais le travail d’un Exécutif me correspond mieux. J’aime bien prendre des décisions. » (photo oo)