Dès les premiers jours d’ouverture de Moutier Expo, on sentait cette ferveur et cette impatience. Au travers d’un parcours varié à souhait, on pouvait découvrir des commerçants et artisans sur leur 31 qui proposaient concours, démonstrations, accueil soigné et convivialité. Avec plus de 19’000 entrées, nouveau record, la barre a été placée haut pour les prochaines éditions.
Du côté de l’animation, chacun en a eu pour son plaisir avec le défilé de lingerie fine, maillots de bains et équipement sportif de la boutique Les Frangines. Fait remarquable, les mannequins qui ont défilé étaient toutes régionales et souvent se produisaient pour la première fois sur scène. Le pianiste Nico Brina a animé la soirée du jeudi avec sa verve et son talent dans des boogie-woogies endiablés ou des mélodies connues des années 60-70 un peu plus lentes que chacun fredonnait.
Journée folle
La soirée du vendredi fut très fréquentée, aussi bien dans les travées de l’expo qu’aux restaurants. L’animation fut l’affaire de DJ Phil et de quelques morceaux de « schwyzerörgeli » au stand des paysans. Grosse fréquentation aussi le samedi en journée et soirée avec en apothéose le groupe rock Lwings en fin de soirée, qui excelle dans les reprises, notamment dans celles de Pink Floyd.
Dimanche a amené son dernier lot de visiteurs venus aussi en grand nombre. Le sympathique groupe neuchâtelois des Petits Chanteurs à la Gueule de Bois qui s’est produit dans le cadre du Centre culturel et de ses animations dites des Petits souliers a conquis non seulement les bambins à qui le spectacle était destiné, mais aussi les adultes friands de leurs jeux de mots et rythmes entraînants.
Réussite totale
L’invité d’honneur Veysonnaz a joué pleinement son rôle et amené aussi une sympathique ambiance. Ils avaient même construit un bisse qui traversait leur stand.
Chacun s’est reconnu à dire que cette édition de Moutier Expo avec ses stands soignés et son ambiance chaleureuse ne ressemble à aucune autre manifestation du genre dans la région. Et ce ne sont pas les 19’000 spectateurs qui diront le contraire.
Texte et photos : Claude Gigandet