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Nouvelle caserne pour les pompiers

Edition N°36 – 5 octobre 2022

Le public dans l’attente de la partie officielle. (photos pn)

Le corps des sapeurs-pompiers du CSP Val d’Or a récemment invité la population à participer à une petite fête à l’occasion de l’inauguration de son nouvel hangar à Bellelay et de son nouveau véhicule tonne-pompe.

Une fois la partie officielle terminée, repas, boissons et animations pour les enfants ont égayé la journée dans une ambiance conviviale. La population a eu tout loisir de découvrir, toutes portes ouvertes, hangar et véhicules ainsi que l’équipement en possession du CSP. Un équipement qui n’a rien à envier aux autres CSP régionaux. Dans son allocution, Cédric Liechti, commandant du CSP Val d’Or, ne cachait pas sa joie et sa fierté d’être à la tête d’un corps de sapeurs-pompiers dynamique et efficace qui, avec le soutien des autorités municipales de la région, a permis l’aboutissement d’un long processus. Ses remerciements ont été également adressés aux membres du conseil du CSP, sans qui rien n’aurait été possible.

Val d’Or est né il y a douze ans de la fusion des CSP des communes de Patit-Val, Rebévelier et Saicourt. Un matériel disparate, parfois démodé et surtout dispersé entre Les Ecorcheresses et Saicourt ne répondait plus aux critères d’efficacité requis aujourd’hui. Un projet de hangar sur un seul site à Bellelay a été étudié et abandonné en raison de l’investissement trop onéreux que cela aurait demandé aux communes. 

A l’annonce du déménagement de la clinique, une opportunité à ne pas négliger se présentait, à savoir louer les garages situés à la Verrerie 6 à Bellelay. Un projet été proposé au Canton de Berne, propriétaire des lieux. Avec un peu de persévérance et d’insistance, un accord a été conclu en mars 2022 pour aboutir aujourd’hui à un contrat de location d’une durée de dix ans. Le CSP Val d’Or bénéficiera d’un lieu parfaitement adapté à ses besoins. Tout-en-un, un chez soi, garage, vestiaire, sanitaire et local de réunion pour le confort et la satisfaction des utilisateurs.

Un tonne-pompe à fière allure et efficace

Après la fusion, l’effectif a été réduit de moitié pour gagner en efficacité au fil des années. Aujourd’hui, quarante-cinq sapeurs dont neuf femmes et six jeunes s’entraînent et participent à la défense du feu dans son vaste secteur d’engagement.

Le parc des véhicules a lui aussi été modernisé pour aboutir samedi à l’inauguration du tonne-pompe, fleuron parfaitement équipé pour assurer la sécurité de la population. Il emporte avec lui 3000 litres d’eau et 300 litres de mousse. Il a déjà prouvé son utilité à maintes reprises depuis sa mise en service en juin 2021. Lors de sa dernière intervention, le fameux canon à eau dont il est équipé a été engagé dans l’incendie chez Celtor. Avec un débit de 4800 litres par minute, il met les fournisseurs d’eau à rude épreuve. Fait remarquable, l’achat de ce véhicule n’a pas coûté un sou aux communes. Les subventions, les dons et la gestion efficace des finances du CSP ont permis son achat. Andreas Von Waldkirch, représentant du Parrainage suisse pour les communes de montagne, a été vivement remercié pour les 100’000 francs accordés. Fait à relever, l’ancien tonne-pompe ainsi que le matériel en surnombre a généreusement été donné l’année passée aux pompiers de Lamego au Portugal. Le tonne-pompe révisé a immédiatement prouvé son utilité dans les incendies de forêt qui ravagent le pays. C’est sous un « concert » de sirènes que s’est terminée la partie officielle.

Des sapeuses et sapeurs heureux

Patrick Tanguy de Souboz qui a vécu l’avant et l’après fusion se réjouit de l’évolution du CSP et son installation à Bellelay, au centre de son rayon d’action. Il se déclare très content. « C’est génial, c’est la classe et plus sympa avec le local de réunion qui permet de passer de bons moments ensemble », dit-il. De ses propos, on retient que la centralisation de tout le matériel, la mise à disposition d’un vestiaire avec des casiers pour entreposer l’équipement personnel facilite les exercices et permet des interventions plus rapides. En cas d’alerte, on sait immédiatement qui et quel véhicule sont engagés alors qu’avant c’était sur le lieu du sinistre qu’on le découvrait.

Patrice Neuenschwander

Le public dans l’attente de la partie officielle. (photos pn)